1 Une nouvelle fois cette saison, deux Grand Prix se suivent à une semaine d’intervalle. Cela sera de nouveau le cas après le GP du Japon et des États-Unis. Difficile de souffler avec un rythme pareil même si le circuit d’Hockenheim et le Hungaroring ne sont pas énormément éloignés. Il s’agit d’un gros travail de logistique tout de même pour chaque équipe. Pour autant, ce rythme permet de ne pas relâcher la pression et d’éviter de trop revivre les erreurs du GP d’Allemagne…
2 Le circuit Hungaroring n’a pas les mêmes particularités que celui d’Hockenheim ou de Spa par exemple. Fait de 14 virages, il sollicite moins les monoplaces en terme de vitesse pure. D’ailleurs, » seulement » 49% du temps les pilotes le passeront sur l’accélérateur et la vitesse moyenne est de 187 km/h. Cette piste fera appel davantage à l’appui des voitures. Elle demeure également étroite et il sera plutôt difficile de doubler dans ces conditions.
3 A la vue des nombreux virages et de la lenteur de ceux-ci, l’une des clés de ce GP sera le travail des MGU-H (récupérateur d’énergie de l’échappement) et MGU-K (récupérateur d’énergie aux freinages). En effet, le MUG-K profitera de onze zones de sollicitation. Le but sera donc d’être le plus rapide sur les courtes distances reliant deux virages tout en appuyant ses freinages pour récupérer le maximum d’énergie. Outre ces deux technologies, la réactivité du turbocompresseur sera également déterminante pour proposer une voiture souple aux pilotes.
4 La bataille fait rage entre les deux pilotes Mercedes. Le Britannique a réalisé la semaine dernière une très belle performance mais a laissé échapper quelques points en laissant Bottas à la deuxième place. Ce week-end, en Hongrie, Hamilton sera le favori sur le papier puisqu’il a remporté cette course en 2007, 2009, 2012 et 2013.
5 La météo du week-en annonce de la pluie et la probable apparition d’orages mais en voyant la météo de la semaine dernière, les prévisions restent des prévisions… La chaleur en tout cas sera au rendez-vous et fatiguera un peu plus les pilotes.
6 Pour ajouter quelques difficultés supplémentaires, le circuit Hungaroring a la particularité d’être piégeux et fait de bosses. Les enchainements des virages, les changements de rythme, une piste partiellement dégradée et une chaleur qui devrait être au rendez-vous, voilà autant d’ingrédients qui viendront perturber la concentration des pilotes et pourquoi pas créer certaines surprises ce dimanche et même pendant les qualifications.
7 Deux zones de DRS seront proposées ce week-end. Si cette donnée est plutôt commune, en revanche, elles profiteront d’une seule zone de détection de l’aileron arrière mobile. La première portion d’activation du DRS se situe le long des stands tandis que la seconde s’enchaîne juste après entre les virages 1 et 2.
8 Contrairement à l’année dernière, l’écurie Williams est aux avant-postes cette année. En Allemagne, Bottas a pris de précieux points jusqu’à faire passer Williams devant Ferrari au classement constructeur. Si la piste sinueuse de Hongrie ne semble pas le terrain de jeu parfait pour la FW36, à la vue de la qualité de son développement, tout semble être possible ce week-end. D’ailleurs, Rob Smedley annonce un configuration spécifique ce week-end avec de nouvelles pièces conçues exclusivement pour ce GP.
9 Pour dimanche, une pièce serait à mettre sur Jenson Button. Même si sa MP4-29 n’est pas la plus performante du côté de l’appui aérodynamique, McLaren pourrait compenser ses faiblesses par l’expérience de son pilote qui adore ce GP. Il a déjà gagné sur cette piste en 2006 et 2011.
10 Peu importe le fait d’être pilote professionnel de F1, l’envie de se reposer en vacances est certainement un facteur de motivation. La fin de la course hongroise annoncera en effet le début de quatre semaines de vacances avant les grandes retrouvailles avec Spa. Les pilotes comme les écuries auront donc à cœur de démarrer leur repos avec un bon résultat.
Images © McLaren/LAT, Williams/LAT, Daimler/Hoch Zwei, Lotus/LAT, Red Bull/Getty
Circuit : formula1.com
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