Nous avons essayé le Porsche Boxster troisième génération sur la route, dans sa version d’entrée de gamme 2,7L. Est-ce que cette nouvelle mouture plus raffinée est toujours aussi amusante à conduire ?
En entrée de gamme, le Boxster utilise un Flat-six de 2 706 cm3 qui dégage 265 chevaux. Pour les puristes, ce modèle se connaît sous le nom de code 981, qui succède au 987 de la précédente génération.
Technique
Le moteur de base est plus petit que le 2.9L utilisé auparavant dans la version d’appel du Boxster, mais il est presqu’aussi puissant. (+ 9 chevaux et – 11 Nm). Bonne nouvelle pour les sportifs à la fibre écologique, les émissions de CO2 chutent à 180 g/km si vous cochez la case « boite de vitesse PDK à double embrayage », et la consommation se restreint à un 7,7 l/100km en cycle mixte selon Porsche.
Les options sportives concernent des freins en carbone céramique, le système de suspensions actives PASM (Porsche Active Suspension Management), la direction assistée électromécanique etc. Impossible de tout prendre au moment de l’achat (à moins de doubler le budget initial…) il faut choisir. Le système PTV (Porsche Torque Vectoring), qui répartit le couple de manière variable entre les roues arrière et dispose en outre d’un différentiel arrière à glissement limité mécanique, semble bien convaincant. Ainsi que l’échappement sport.
Au volant
La direction électromécanique et le système Stop & Start en disent long sur la transformation opérée par Porsche sur le Boxster. De même que la 911 génération 991, il parait tout de suite plus embourgeoisé, plus écologique et moins radical. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est plus amusant à conduire !
La répartition du poids idéale, avec moteur en position centrale et roues arrière motrices pilotées électroniquement font que le Boxster est une auto facile à conduire rapidement dès la première tentative. Le conducteur se sent parfaitement en confiance dans ce roadster au comportement très équilibré et l’on se sentirait même infaillible à condition de conserver les garde-fous électroniques. Les pneus arrière offrent un excellent « grip » et les 265 chevaux du moteur ne les prennent que rarement en défaut. Il est nécessaire de conserver un régime moteur élevé avec ce bloc d’entrée de gamme pour avoir la sensation de conduire une voiture vraiment sportive, mais ce n’est pas non plus pour nous déplaire. La boite six manuelle est définitivement plus plaisante à l’usage que la transmission 7 vitesses de la 911, et nous pensons que le recours à l’option boite automatique PDK ne se justifie pas.
Face à la concurrence
Si l’on prend tous les facteurs en compte, le Boxster reste un roadster très difficile à battre sur bien des plans. Les Audi TT, Mercedes SLK, BMW Z4 n’offrent pas le même agrément de conduite, tandis que la Nissan 370Z et la Lotus Elise S (deux propulsions très sympathiques) n’offre pas la même qualité globale que le Boxster. En interne, le moteur 3,4L du Boxster S est à vous pour 60 435 € contre 49 372 € pour la version 2.7L.
Pour le reste
Comme vous pouvez l’imaginer, 50 000€ vous permettent d’obtenir un Boxster assez dépouillé, pour avoir les options intéressantes, il va falloir mettre la main au porte-monnaie : nous sommes arrivé à dépasser les 70 000€ pour un Boxster « de base » sur le configurateur web du constructeur…
Edouard Alex
- Moteur performant haut dans les tours
- Qualités d'une 911
- Nombreuses et couteuses options
Magnifique j’adore! En revanche je pense que j’aurai envie de la brûler si un 330d F31 break me devance au péage !!!! (0-100 5.8s pour le boxster, 5.6 pour la 330d break…)
De peu heureusement ^^
Sinon j’avoue être surpris du peu de différence sur le 0-100 entre un 330d F30 de 258ch (5,6s) et un 335i F30 de 306ch (5,5s) …