La petite marque hollandaise était présente au Concours d’Elegance de Pebble Beach afin d’y dévoiler la version Spyder de la C8 Aileron. Une déclinaison découvrable de cette étonnante berlinette aux inspirations venues du ciel.
La Spyder reprend en nombre les caractéristiques de l’Aileron présentée en mars au Salon de Genève. Avec des dimensions plus imposantes que la C8 Laviolette et sa version Spyder, elle embarque deux personnes au coeur d’une structure space-frame en aluminium, ainsi qu’un V8 4.2 Audi placé derrière les passagers, en position centrale. S’en suivent une transmission manuelle ou automatique à six rapports et un différentiel à glissement limité. On retrouve également l’aluminium au niveau des trains, composés à l’avant comme à l’arrière d’une double triangulation et de combinés ressorts/amortisseurs placés ‘inboard’. La suspension est d’ailleurs fournie par un maître en la matière, Lotus.
Grâce à ce genre d’attributs mécaniques, la Spyder ne pèse guère plus de 1425 kg et affiche de jolies performances ; un 0 à 100 km/h ne demandant que 4,5 sec et une vitesse de pointe de 300 km/h. Des valeurs, masse et performances, identiques à celles du coupé C8 Aileron. Car la principale différence entre le Spyder et le coupé ne se situe que dans la nature de la protection sus-crânienne des heureux privilégiés. Une capote en toile articulée qui, une fois repliée, ne laisse rien dépasser. Autre singularité indispensable de ce roadster, une rigidité structurelle qui se doit d’être renforcée pour conserver un comportement digne d’une telle auto, et pour ne pas anéantir le travail fait sur la suspension.
Sans parler des système audio ou accessoires de marques prestigieuses, le mot d’ordre concernant l’intérêt de poser ses yeux ou le bout de ses doigts sur une Spyker réside dans l’ambiance exclusive ‘fait main’.
La production de la C8 Aileron Spyder sera lancée début 2010. Le prix se fait pour le moment discret.

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