Pour bien entamer cette nouvelle journée, quoi de mieux que d’attaquer en compagnie de la supercar hybride du constructeur de Maranello ?

Et oui, ce matin nous vous invitons à attaquer cette journée en compagnie d’une Ferrari LaFerrari qui nous livre quelques vocalises bien senties !

Mais comme de coutume dans cette rubrique, on ne perd pas une seule seconde de plus et on passe aux images.

Alors place aux images et bon réveil !

Source : WorldSupercars

4 Réponses

  1. Yann PLUSQUELLEC

    Quand je vois les lignes de la LF, je vois les fantômes de Léonard de Vinci et de Michel-Ange, dont elle est la digne héritière. Quand je vois les lignes de la P1, je constate que son inspiration artistique doit descendre de celle de Churchill… On ne choisit pas sa famille…

  2. kix

    Rouler à Monaco avec ce genre de voiture (ou quelle que soit la voiture) doit être le pied total ! En tout cas, cela attire du monde.
    La LaFerrari (cela pourrait faire une chanson) ressemble tout de meme plus a une allemande qu’a une belle italienne dans le dessin. Il manque un petit de finesse ou de baroque, comme les Maserati, Alfa Romeo, Pagani, ou les anciennes Ferrari.
    Enfin je ne pourrais jamais me l’offrir donc c’est un non-probleme.

    • Yann PLUSQUELLEC

      On ne peut pas dire ça, que la LF ressemble plus à une allemande! La Porsche 918 elle, oui, est typiquement allemande! La LF au contraire déborde de latinité! Compare les et tu verras que les différences d’esprit sautent aux yeux! Et puis le style Italien actuel (enfin, depuis grosso-modo les années 50 , l’apparition du « Design ») est tout sauf du baroque, il s’est même bâti EN RÉACTION CONTRE le baroque ! L’Italie a évolué depuis la république de Venise! Le style Baroque se définit par une surcharge d’éléments décoratifs inutiles. Quand je dis inutiles, j’entends par rapport à la fonction première de l’objet. Ils n’ont qu’une valeur décorative, que l’on est libre d’apprécier ou pas, mais en tout cas ils ne sont pas dictés par la fonction, ils sont juste rapportés sur un objet. En ce sens, on peut dire que la Veneno Lamborghini est totalement baroque, avec son incroyable empilement de trucs et de machins tous mis là bien plus pour épater le gogo et lui asséner un uppercut visuel que dans un pur souci d’efficacité et de performances.
      Pour la LaFerrari et la 918, pas un seul cm de leur carrosserie qui ne soit dicté par l’efficacité et la performance, la canalisation et l’utilisation des flux aérodynamiques au profit de l’adhérence, de la stabilité, de la pénétration dans l’air, du refroidissement de la mécanique. Et pourtant, elles sont très différentes, illustration parfaites des mentalités propres aux gens qui les ont conçues: rationnelle, efficace, disciplinée, mais sans fantaisie ni émotion autre que celle suscitée par un objet roulant parfaitement abouti, pour la 918. Tout aussi rationnelle, réfléchie et efficace pour la LaFerrari mais avec ce je ne sais quoi en plus de folie Latine, ce côté extraverti, frimeur, inspiré, hypersensible, ce tempérament bouillonnant du Sud, ce sang chaud qui fait le charme de l’Italie et la rend si attachante. Avec aussi ce sens inné de la beauté transmis depuis des siècles et qui fait partie de ses gènes.

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