Pour le moment, c’est tout ce que vous verrez de la future E 63 AMG, les responsables de Mercedes ne voulant pas trop en montrer. On peut cependant imaginer la robe grise des plus discrètes, comme à l’accoutumée. Le quidam serait bien embêté de ne pas la confondre avec le modèle CDI, alors que l’attentif et passionné n’attendrait que le feu vert pour l’entendre s’éloigner sous un tonnerre de notes rauques et graves.

Avant de pouvoir l’écouter gronder, il sera possible de l’admirer sous les projecteurs du salon de New York, le mois prochain. Seulement, après avoir fait deux fois le tour d’une telle auto au dessein réussi mais classique, on est bien ennuyé. Sa place est sur une belle portion de bitume, pas sur de la moquette. On ne peut pas s’extasier bien longtemps face à un taxi comme on le ferait devant une Aston.

Aux côtés de la qualité, du confort et de la sécurité, le plus grand intérêt que l’on peut porter à cette machine se trouve donc sous le capot. On y trouve un V8 6.2 signé AMG qui par rapport à la E 63 sortante gagne 11 ch pour culminer à 525, comme la SL 63. Une stagnation du niveau de puissance qui n’étonnera plus désormais car la course à l’armement parait se terminer, Audi ayant eu le dernier mot avec sa RS6. Et ça n’est pas forcément un mal, les 580 ch de l’Audi n’étant pas les plus généreux en termes de sensations. Mieux vaut faire un petit régime. Mais on mettra ça sur le compte de l’écologie, histoire de récupérer quelques lauriers. Autre changement et élément reprit à la SL 63, la transmission des 630 Nm se fera par l’excellente boîte Speedshift MCT 7. Cela promet de joyeux moments à son volant.

Tout comme les anciens modèles, il sera possible de choisir entre la berline ou le break qui sera présenté un peu plus tard, certainement à Francfort. La berline devrait être vendue aux environs de 90 000 € en Allemagne et sans options, et c’est bien ça le plus fâcheux.

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