Mine de rien, cela fait 11 ans que la Nissan 350Z a débarqué chez nous. En 2003 pour être précis, alors qu’elle avait fait son apparition aux États-Unis l’année précédente. Et sa ligne n’a en rien vieilli, pas plus que les sensations qu’elle distille. Et pour cause, le coupé japonais s’est vite caractérisé par un comportement typé ‘old school’, faisant plus la part belle à l’émotion qu’à l’efficacité pure. Châssis joueur (propulsion et différentiel à glissement limité), boîte et direction fermes, V6 de 280 ch à la sonorité virile, tout concourt à donner le sourire dès les premiers tours de roue..
Proposée 34 500 € à son lancement, la 350Z recevait un châssis dérivant de celui de la Skyline et un V6 4ACT (VQ35 DE) que l’on retrouvait, dans une version différente, dans la Renault Vel Satis notamment. Elle s’affichait à un tarif nettement moins élevé que ses rivales Porsche Boxster ou Audi TT. Corollaire, sa finition restait en retrait, tant en matière d’assemblage que de qualité des matériaux. Mais l’agrément de conduite faisait aisément oublier ce défaut. En 2005, le V6 passait à 300 ch et en 2007, il culminait à 313 ch (se renommant VQ35 HE pour l’occasion), et renforçait encore l’attrait de la Nissan, d’autant qu’il avait nettement évolué (admission, échappement, pistons). Plus que les performances, c’est l’agrément qui progressait car ce bloc gagnait en douceur mais aussi en appétence pour les hauts régimes.
Pour les amateurs du genre, une version roadster est apparue en 2004. La 350Z ayant été dès le départ conçue en vue d’une telle déclinaison, la découvrable conserve toutes les qualités routières du coupé et bénéficie des mêmes évolutions mécaniques. Élément intéressant, la 350Z ne voit pas sa cote s’effondrer en France (rarement moins de 10 000 €, au bénéfice du prix de revient kilométrique). Et si un volant à droite ne vous dérange pas, on trouve des imports anglais dès 7 000 €….
Moteur/boîte
Très solide, le V6 (doté d’une distribution à chaîne et non à courroie) peut dans de rares cas souffrir d’une usure des segments, à de forts kilométrages, donc on surveillera le niveau d’huile si on convoite un exemplaire qui a beaucoup roulé, d’autant que le témoin d’alerte ne s’allume que quand il est trop tard. En revanche, on relève quelques cas de poussoirs défectueux (non hydrauliques) sur les premiers modèles, avarie qui se signale par un claquement sur haut du moteur. Un souci bénin mais très onéreux à éradiquer à cause de la main d’œuvre. Toujours sur les premiers modèles, le système d’échappement peut céder juste en amont du catalyseur. Une soudure peut suffire à effacer l’avarie, mais le remplacement de la pièce coûte plus de 1 000 €.
Côté boîte, là encore c’est du costaud, mais un ‘clac’ se fait souvent entendre vers le pont arrière. Il peut suffire de graisser les cardans (env. 150 €) mais s’il faut les remplacer, là encore la facture dépassera les 1 000 €. Une opération de mise à jour a eu lieu en début de carrière mais elle n’a pas toujours suffi. Évidemment, la 350Z étant appréciée des amateurs de drift, on veillera à bien écouter tous les bruits de transmission. Dans le cas d’un usage soutenu, l’embrayage dure environ 60 000 km. Attention, le changement de celui-ci ainsi que du volant-moteur atteint les 2 500 € en concession.
Suspension, direction, freins
Attention au prix des freins.
La suspension connaît une faiblesse : les silentblocs des bras inférieurs déclarent forfait parfois à moins de 50 000 km. A vérifier avant achat car changer les bras revient à près de 700 €. Pour leur part, les disques de frein affichent une bonne longévité. Heureusement, car ils sont chers… Attention, pour préserver les qualités routières de la 350, mieux vaut toujours l’équiper de 4 pneus identiques, et éviter les différences d’usure trop marquées entre l’avant et l’arrière.
Electricité/habitacle
On relève des soucis de vérins de hayon mais aussi et surtout de moteurs de lève-vitre. Remplacer un seul de ces derniers coûte plus de 400 €. Par ailleurs, le système hi-fi Bose, montre occasionnellement capricieux, peut être à remplacer.
Les choses s’améliorant au fil des millésimes, optez pour une auto la plus récente possible et montrez-vous vigilant dans le cas d’une version 280 ch, même si aucune panne grave n’est à redouter.
Révision (tous les 15 000 km) : de 150 à 500 €
Kit embrayage (hors pose) : 650 €
Disques avant : 500 €
Disques arrière : 1 500 €
Plaquettes avant : 200 €
Plaquettes arrière : 120 €
Bras de suspension avant : 350 €
Pneu Bridgestone RE050 225/45/18 : 190 €
Pneu Bridgestone RE053 245/45/18 : 220 €
Une auto qui commence à dater mais qui ne prend pas de coup de vieux!
Mis à part l’intérieur franchement mal fini aux platiques d’une qualité douteuse, cette auto est n’a rien perdu! Le style bien à lui ne tombe pas dans le japonais torturé, sans doute la recette de sa longévité. Et sans doute le meilleur rapport qualité/prix/performance/prestation du marché de l’occasion!
Bien meilleure selon moi (à part style intérieur) que sa descendante 370Z!!!
quelques petites coquilles dans cette articles :
c’est la 2007 qui est de 313ch
plaquette avant 120euros
arrière 80 euros.
pour les pneus, en falken, faut compter dans les 150 euros. ( les RE50 étant de trop mauvaise qualité pour la voiture )
C’est la paire de disques avant qui coûte 1500 €. Ceci étant dit, on peut monter des disques Brembo équivalents à l’origine pour 3 fois moins cher.
Forum 350Z France : notre350Z.com