TOP 10 des autos à déconseiller, même à son pire ennemi ! [1/2]

Il est des autos ratées, des voitures infamantes que leurs créateurs aimeraient oublier. Souvent abordables sur le marché de l’occasion, il est tentant de céder. En tant que lecteur assidu de Speedfans, vous ne pouvez tolérer un tel laisser aller : voici notre top 10 des autos à ne conseiller sous aucun prétexte, même à votre pire ennemi !

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Ferrari 348 TB

Admettons-le, 1989 reste l’année de deux grandes tragédies : le chanteur Sting nous inflige un tour d’Europe et Ferrari dévoile sa 348 TB. Ce n’est certes pas un hasard si cela rime avec ‘platane assuré’, tant le comportement de la bestiole est perfectible. On se souviendra d’Henri Pescarolo, pourtant pas franchement mauvais derrière un cerceau, affirmer que la stabilité à haute vitesse était ‘problématique’. Imaginez le résultat avec votre pire ennemi : s’il survit, il rangera rapidement ses prétentions de pilote et retournera gentiment à son déplaçoir mazout électronisé. L’alternative ? Honda NSX : une arme beaucoup plusefficace et moins chère. Ou tout simplement une 348 GTB, rarissime, pas tellement plus chère mais constituant un bien meilleur placement…

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Jaguar XJ12 S2

La plus belle berline du monde, un fantastique V12 de presque 300 ch, plus de cuir et de bois que dans un lupanar vénitien pour le prix d’une Dacia Sandero : où est le loup ? Une qualité de construction lamentable et une fiabilité catastrophique ont mis sur la paille plusieurs générations d’impétrants. Le V12 à la susceptibilité légendaire cramera consciencieusement tout ce qui l’entoure, tandis que l’électricité et la complexité générale de l’ensemble (il faut démonter tout le pont arrière pour changer les disques) achèvera définitivement le néophyte. Un autre choix ? Mercedes W116 450 SEL 6,9 l.

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Porsche Boxster

Une ligne très suggestive, un six-cylindres à plat en position centrale, un prix d’ami, la première génération de Boxster a de quoi tenter. Oui, mais non. Ses performances n’ont jamais satisfait les amateurs, tandis que l’engin se révèle délicat à la limite. La finition franchement médiocre n’est qu’un détail par rapport à la fiabilité toute relative. On note par exemple de nombreux exemples de casse de l’arbre intermédiaire (sous le moteur, pour faire simple…). La qualité allemande en somme. De plus, vingt ans après, la ligne rondelette a tout de même vieilli. L’alternative ? Une Alfa Spider 916, compensant son train avant de brouette par un moteur en or massif.

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Hyundai Genesis

Un tel nom devrait vous mettre la puce à l’oreille : proposer une auto reprenant le nom d’un groupe de rock infamant -ce n’est pas Richard Hammond qui dira le contraire-, il fallait oser. La fiche technique est pourtant appétissante : un coupé nanti d’un V6 3,8 l de 300 ch, transmis aux roues arrière. Malheureusement un rapide essai freinera vite vos ardeurs : lourd, pataud, instable à grande vitesse, mal amorti et manquant de punch (mais ou sont les purs-sangs promis?), le Genesis n’est pas fait pour nos routes européennes. Preuve qu’il y a un début de justice sur terre, il ne s’en est presque pas vendu. L’alternative ? Tout le reste !

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Alfa Romeo Brera Tbi

Il y a de quoi braire en effet : un joli coupé Alfa aguicheur sans moteur ! On peut éventuellement pardonner la mauvaise position de conduite (après tout, ce n’est pas la première italienne dans ce cas) et se satisfaire d’un vrai bon châssis. Le tournebroche à lui seul entache violemment le tableau. Malgré une cylindrée mythique chez Alfa (1 750 cm3), il est dépourvu du moindre début de commencement de caractère et délivre sa puissance à… 4 750 tr/min, comme un bon gros diesel. Parfaitement absent au delà, il rupte à 6 000 tr/min et se trouve donc en parfaite contradiction avec les Alfa d’antan, et ce malgré des discours publicitaires prônant l’inverse…  Même un TT deuxième génération est plus convaincant. C’est dire !