Essai:Volkswagen Golf 2.0 TDI

La Golf dernière génération (la septième) est attendue comme étant prochainement l’une des voitures les plus vendues en Europe. Nous avons pu prendre le volant de la version diesel haut de gamme, qui est susceptible d’être celle rencontrant le plus de succès au sein de la gamme. Disponible en France, elle s’annonce à 29 710 € en cinq portes et équipée de la boîte DSG six rapports à double embrayage.

Technique

Bien que très proche visuellement de la sixième génération qu’elle remplace, qui elle même n’était qu’une Golf 5 remaniée, cette Golf dernière du nom est une toute nouvelle voiture, basée sur l’intelligente plate-forme MQB, utilisée à tout crin par le groupe VW. Ce qui veut dire que c’est une cousine mécanique de la Skoda Octavia ou de l’Audi A3 et sûrement de nombreux autres modèles à venir.
Sur le plan visuel, c’est une auto au style plus affûtée que sa devancière, elle est aussi plus légère, plus économe et surtout, elle possède un équipement intéressant, comme le régulateur de vitesse intelligent sur les versions haut de gamme à l’image de celle que nous avons essayée.

Au volant

C’est là que cette nouvelle Golf convainc le plus. Elle est étonnamment agréable à conduire, et après plusieurs jours passés à son volant, nous pouvons affirmer que l’évolution face à la génération précédente est au moins aussi importante que lors du lancement de la cinquième mouture en 2003.
Vous avez dit cure d’austérité ? Il faut bien concéder que ce bloc diesel n’est pas le plus rapide qu’on ait vu, surtout lorsqu’on lui demande un surcroît de puissance pour dépasser par exemple. Une bande son claquante envahit alors l’habitacle et nous rappelle à quel point la Golf est d’ordinaire si raffinée. Il y a une solution à ce désagrément en la présence de la version essence 1.4 TSI, moins chère et plus douce.
Le châssis est taillé pour le confort plutôt que pour l’efficacité absolue mais même sur route bosselée, la voiture garde une trajectoire bien  nette et précise. La direction à assistance électrique n’offre pas le meilleur des ressentis mais bénéficie d’une bonne précision. La tenue de route est bonne et la Golf sous-vire de façon prévisible lorsqu’on la pousse un peu, le train arrière admettant toutefois d’être « aidé » au placement en entrée de virage par une action sur l’accélérateur.
On peut dire que cette version n’a rien d’une sportive, mais les ingrédients sont là pour préparer l’arrivée d’une variante GTI…

Face à la concurrence

Si le 2.0 TDI se vendra certainement beaucoup mieux que le 1.4 TSI sur notre marché et même en Europe, nous recommandons de bien considérer la version essence. Le nouveau bloc TSI apporte bien plus d’agrément que l’ancien, une vélocité satisfaisante et le tout pour une consommation d’environ 6 l/100 km en utilisation mixte. Bien sûr, le diesel reste plus économique (4,5 l/100 km sur un essai autoroutier rapide) mais il est bien moins plaisant à conduire.

Pour le reste

Sacrifiant à la mode du moment, la Golf adopte malheureusement un frein à main électrique, impossible donc pour l’amateur de se payer un bon vieux dérapage à l’ancienne…

Edouard Alex