Kepler Motors apparaît pour la première fois au salon automobile de Dubaï de ce mois de décembre. Derrière ce nom se cache une start-up responsable du développement et de la création d’une nouvelle supercar. Ils sont assez nombreux à tenter leur chance dans ce domaine, et à s’y casser les dents, mais Kepler Motors semble se donner les moyens de réussir. En particulier sur le plan technique.
Après Tesla, éminent scientifique, c’est maintenant Kepler qui se marie à Motors pour former le nom d’un petit constructeur à la pointe de la technologie. Et lorsque Tesla parie sur le tout électrique, Kepler s’en tient à l’hybride.
La Motion repose sur une monocoque carbone (à peu près ce qui se fait de mieux) recouverte d’une carrosserie du même matériau. L’aérodynamique est active, ajustable en dynamique, tout comme la suspension.
La puissance de la mécanique impressionne : 800 ch ; ce qui devrait faire son petit effet au coeur du petit émirat, comme partout ailleurs. Ils proviennent pour une part d’un V6 Ford EcoBoost 3.5 biturbo. Largement modifié, celui-ci entraîne les roues arrière via une transmission à commande séquentielle et sept rapports. Motricité et accélération seront ensuite renforcées par les 250 ch d’un moteur électrique relié aux roues directrices. À l’image de ce que sera le système hybride intégral Ferrari.
Kepler Motors prévoit des performances en rapport avec une caisse légère à transmission intégrale et dotée de 800 ch. Une accélération de 0 à 100 km/h en 2,5 sec et une vitesse de pointe de plus de 320 km/h feront un bel effet d’annonce sur un stand de salon dubaiote.
Emmenée par Russ Wicks, un abonné aux records de vitesse et partenariats industriels, Kepler Motors prévoit de livrer 50 voitures à partir de 2011. On ne peut que souhaiter un succès malgré les embûches de ce genre d’entreprise.
 

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