La seconde génération de l’IS tendant à se démarquer un peu plus de sa source d’inspiration favorite – le beau pays des autoroutes du plaisir – elle s’est installée comme alternative de choix aux indétrônables berlines allemandes, reines du segment premium. (Presque) un règne sans partage. Aujourd’hui, les carrosseries sur une même base se multiplient comme les PV à la volée. Ça doit être rentable. La branche haut-de-gamme de Toyota s’est donc décidée à produire un cabriolet quatre places à partir de sa berline familiale.

Voilà donc l’ISC. Et comme bien souvent aujourd’hui, la formule du toit rigide escamotable a été retenue. Question de polyvalence et de confort, notions chères à Lexus, plus que le réel dynamisme et la sportivité. Quoique ; il y a peu de temps, une IS ayant fait ses études supérieures à Fuji a démontré tout le contraire. Malheureusement, pour le moment l’IS-FC ne se trouve pas (encore ?) au catalogue mais dans l’imaginaire des passionnés de musique rauque.

Les japonais de la branche luxe de Toyota vont donc s’en tenir à ce qu’ils savent faire : le luxe. Car le luxe, c’est l’axe du succès de Lexus. Enfin, il faut le dire vite. C’est pourquoi le modèle vendu au Japon depuis quelques jours, et dont la distribution dans le reste du monde devrait suivre, s’équipe du placide mais confortable V6 2.5 de 208 ch. Pour la fin de l’année est attendu un moteur à la cylindrée majorée, l’IS 350C. Puis, donc, une hypothétique version V8 de 423 ch et boîte automatique à 8 rapports. Espérons que les ingénieurs Lexus se penchent sur la question, et nous donnent une réponse positive. Une version diesel, qui serait certainement réservée à l’Europe, n’est pas non plus au programme pour l’instant. Même si chez nous, les motorisations diesel font les beaux jours de la Série 3 CC, et que l’IS a déjà un très bon bloc 2.2 D turbo de 177 ch.

Lexus prévoit 1600 IS 250C par mois dans le monde, dont 70 % aux Etats-Unis. Si la SC 430 n’était pas remplacée, l’ISC deviendrait l’unique cabriolet de la marque, bien plus accessible que sa devancière. Excepté en version F, mais la comparaison s’arrête là. Croisons les doigts.

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