Nous aussi avions relayé la rumeur laissant augurer d’un instant magistral durant l’actuel salon de Genève. Pensez donc une Bugatti Veyron poussée à son paroxysme et dotée d’un moulin gargantuesque W16 délivrant 1 350 chevaux. Oui mais voilà, malgré le centenaire de la firme de Molsheim c’est autre chose qui trône sur le stand Bugatti en Suisse. Il ne fallait pas non plus se laisser aller à de doux rêves…

… Car oui, et du coup nous ferons assez court (avant plus d’infos et de photographies dignes de ce nom dans les pages du magazine !), finalement le soufflet retombe aussi rapidement qu’il était monté. La firme de Molsheim a savamment su faire grimper le thermomètre mais, il est vrai, aucun développement moteur de cet acabit n’avait été jusqu’ici constaté. Nous reconnaissons alors notre petite erreur que d’avoir annoncé une hypothétique, mais finalement totalement improbable, version GT de la déjà stratosphérique Bugatti Veyron.

Finalement en Suisse, Bugatti nous sort une série limitée au physique réellement sympathique au demeurant. La Bugatti Veyron Bleu Centenaire c’est avant tout, et principalement, une teinte de carrosserie exclusive combinant deux teintes de bleu à savoir du bleu sprint mat et du bleu brillant. L’originel moteur W16 à 1 001 chevaux conserve sa puissance classique et ses 407 km/h en pointe. Malgré tout, histoire également de donner un peu de corps à la bête, la Bugatti Veyron Bleu Centenaire s’habille quand même de jantes exclusives, de baguettes de toit et de rétroviseurs réalisés en alu anodisé poli ou d’une calandre à effet miroir.

Bref des retouches cosmétiques pour marquer l’événement et le salon suisse. Insuffisant malgré tout pour contenter tout adorable amoureux de la supercar de Molsheim. Un centième anniversaire aurait mérité d’être fêté autrement et aurait pu déclencher un véritable feu d’artifices du W16. De là à dire que la crise frappe également les motoristes Bugatti, il y a un pas, que dis-je un gouffre, que nous ne franchirons pas. Néanmoins nous restons un peu sur notre faim. Et vous ?

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