Au paradis des sportives musculeuses il y a du lourd en ce moment au salon de Genève. Nous reviendrons du reste sur certaines des plus belles ou puissantes automobiles exposées en Suisse aussi bien ce week-end que la semaine prochaine. Nous avons ainsi pu admirer et déjà aborder les cas de la Bugatti Veyron Bleu Centenaire, de la Bentley Continental Supersports, de la Pagani Zonda R et nous faisons notre petit focus du jour sur une certaine Gumpert Apollo Speed. Ce qu’il y a de bien avec la firme de Roland Gumpert c’est ce que l’on ne se contente jamais assez des monstres déjà présents en magasin. La preuve en lisant la suite ci-dessous…

Gumpert Apollo Speed. Rien que le patronyme invite déjà aux balades les plus folles dans l’espace extragalactique. On pourrait même croire à un nouvel opus des films de S-F et une suite de Star Wars. Mais non, quoique. Il s’agit ici d’un vaisseau du bitume. Une de ces navettes sur roues à vous interroger s’il faut la piloter avec un casque de cosmonaute ou avoir au préalable passé un examen d’embauche du côté de la Nasa. Un de ces croiseurs de bitume que l’on ne croisera malheureusement jamais assez aussi bien pour le bonheur des yeux que le régal des oreilles.

La Gumpert Apollo Speed c’est tout d’abord un moteur. Ou plutôt pour être exact un V8 Audi 4,2l biturbo décliné à trois sauces différentes. On a ainsi la possibilité de choisir la puissance proposée par la Gumpert Apollo Speed déclinaison de l’Apollo que nous connaissons déjà avais-je oublié de préciser. Ainsi le bloc V8 Audi 4,2l biturbo peut dans un premier temps vous coller au siège avec 650 ch et un couple de 850 Nm. Insuffisant, je m’en doutais. Passons au deuxième stage. Celui-ci se traduit en chiffres par une puissance poussée à 750 chevaux et un couple de 850 Nm. Toujours pas assez ? Pas de soucis Roland Gumpert et ses acolytes déclinent alors la radicalité de l’engin en portant la puissance du bloc moteur à 800 chevaux et 900 Nm. Camionesque. Forcément dans cet ultime stage on reste scotché. Littéralement et concrètement. pensez donc : 3 secondes pour engloutir le 0 à 100 km/h et 360 km/h en vitesse de pointe.

Et quand on ramène ceci au poids de l’engin on a de quoi s’attendre à une surdose d’adrénaline, la Gumpert Apollo Speed affiche en effet 1 200 kilogrammes en partie grâce à sa coque et sa structure en carbone et aluminium. Et dernier détail : l’exercice du 0 à 200 km/h est croqué en 8,9 secondes. Comptez dans vôtre tête jusqu’à neuf et ça y est vous cruisez à 200 km/h. A contrario sur le plan esthétique, la Gumpert Apollo Speed ne brille ni par sa douceur visuelle mais par un sentiment de too much. On y percevrait presque une dose de trop en tuning de goût douteux. Qu’en pensez-vous ? De toute façon la Gumpert Apollo Speed est personnalisable à souhait. Nombre d’unités appelées à être produites ? Mystère. Prix de la bête ? Point de détails. Apollo ou Apollo Speed ? Bienvenue sur une autre planète…

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