Le géant indien Tata Motors ne pouvait pas mieux tomber pour lancer sa célèbre Nano, ici dans sa version destinée au vieux continent, lors du salon de Genève. En effet, en ces temps de crise économique, le marché des voitures ‘low cost’ est en pleine expansion et représente une opportunité en or pour le constructeur indien de lancer cette Nano, défiant toute concurrence grâce à son son prix hyper compétitif, en Europe après l’avoir dors et déjà commercialisée un an plus tôt en Inde. Alors qu’elle est affichée à environ 1’500 euros en Inde, cette petite bouille sympathique s’est quelque peu modernisée d’un point de vue stylistique et technique, gonflant ainsi inévitablement la facture à 5’000 euros en version de base, restant tout de même encore 50% moins chère que la plus abordable des Logan ! Justement, à quoi peut-on s’attendre à un niveau de prix tellement compétitif qu’il en deviendrait presque inquiétant ? Tout d’abord, et il est important de le clarifier, cette Nano respectera toutes les exigences du marché européen, promettant même une sobriété exemplaire permettant au petit gabarit de parcourir 700km avec un plein et ce émettant moins de 100g de Co2/km. Côté design, son style s’est fortement amélioré, à tel point qu’elle pourrait presque passer pour une ‘fashion victim’ avec ses lignes rondes et son côté clinquant. A l’intérieur, ses plastiques sont de meilleure qualité et bénéficient d’un assemblage de niveau supérieur comparé au modèle indien. En ce qui concerne sa motorisation, son 3 cylindres de 624cc produisant 33ch ne devrait pas en faire une bête de course mais suffira à emmener ses occupants d’un point A à un point B. Son équipement sera doté de l’ABS, de l’ESP, d’une boîte automatique à cinq rapports ou encore d’une direction assistée et de plusieurs airbags. Avec ses 3.29m de long, elle devrait être capable d’accueillir quatre passagers à son bord. Bien entendu, son habitabilité et son comportement routier n’égaleront pas le niveau d’une Logan, mais à 2’500 euros de moins et ce dans un segment où seul les tarifs comptent, ce genre de ‘détail’ pourrait être vite oublié. Espérons seulement que ce nouveau roi du low cost sera fiable et réellement adapté à nos routes. Ce dont on peut être sûr, c’est que cette voiture fera l’effet d’une bombe sur le marché de l’automobile, poussant tous les autres constructeurs à se tourner vers un projet de commercialisation équivalent en guise de concurrence. Ce marché pourrait ainsi prendre des dimensions très importantes et devenir la principale préoccupation des constructeurs du monde entier. Rendez-vous en 2010 pour sa commercialisation !  

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