Pour une fois ces temps-ci: Non, cette voiture ne sera pas au salon de Genève. Du moins pas cette année car elle est annoncée pour faire une apparition très remarquée au salon de Francfort en septembre prochain sous forme d’un concept, puis dans sa version définitive dans un an, à Genève.

Lorsqu’il s’agit de savoir si cette SLS est la véritable remplaçante de la supercar SLR, les avis divergent. Certains acquiescent, d’autres la voit plus comme un modèle s’intercalant entre des GT/sportives telles F430, Audi R8 ou Gallardo et la race des Supercars; Carrera GT, Enzo ou SLR. N’étant encore sûr de rien, nous laisserons planer le doute. Il est tout de même possible de faire quelques comparaisons avec la SLR. Tout d’abord la taille permet de se faire une idée de l’emplacement de l’auto dans la gamme. Les dimensions sont quasiment identiques à la SLR avec 4,65 m de long, 1,95 m de large et 1,25 m de haut. C’est 1 cm de moins en longueur et en hauteur, mais 4 cm de plus en largeur. Côté motorisation, la SLS est équipée du V8 atmosphérique AMG de 6.2 litres de cylindrée que l’on retrouve sur les Mercedes 63 AMG. Un bloc poussé à 570 ch et 650 Nm. Sous le capot, on trouve aussi une boîte à air en magnésium chapeautant huit pipes d’admission individuelles, un nouveau système de lubrification par carter sec, et un échappement des plus performants.

Histoire de centrer les masses, au sein de l’empattement de 2,70 m (identique au SLR) se trouvent le bloc moteur, l’habitacle, et une nouvelle boîte double embrayage à 7 rapports (contre une boîte 5 auto). La pose d’un arbre de transmission en carbone ne permet pas au SLS de passer sous les 1650 kg, mais lui procure certainement de plus belles envolées. Un 0 à 100 km/h en moins de 4 s et une vitesse de pointe de plus de 300 km/h; Pas de bride, signe distinctif des supercars Mercedes? Les prototypes sont camouflés mais on parle d’un capot aéré et de phares d’une forme inédite. À l’intérieur ont été aperçus, un volant typiquement Mercedes ainsi qu’un tableau de bord parsemé de pièces métalliques argentées comme dans la SLR. Et, détail important, les portes en élytre ont laissé place à des portes papillons.

Alors, la SLS n’a pas les 600 ch minimum officieusement nécessaires pour bénéficier de l’appellation de supercar, qui la placerait comme remplaçante de la SLR, mais elle a – a priori – une même prestance et, on peut le dire, des dimensions équivalentes. De plus, la petite nouvelle est plus légère, ce qui lui permet d’avoir un rapport poids/puissance de 2,89 contre 2,82 pour la SLR… Le prix devrait être lui, à la baisse avec 300 000 $ pour les 3000 à 5000 exemplaires produits chaque année : peut-être pas supercar, car pas assez rare.

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