Question : comment frimer en supercar quand on habite un pays désertique, ou au réseau routier défoncé ? Réponse : c’est dur. D’où une demande forte pour des SUV d’exception, les milliardaires bling-bling en ayant assez d’être frustrés de ne pouvoir arpenter dans leur engin à 500 000 € des voies très abimées mais agréablement peuplées, surtout quand l’évasion fiscale et la corruption limitent les budgets censés les remettre à niveau (les voies).

C’est ainsi que Porsche s’est refait une santé avec son Cayenne, que Land Rover engrange des milliards avec son Range plus cher que jamais et… C’est tout. Maserati devrait se joindre à la fête d’ici à la fin de l’année avec son  Levante, avant Bentley et donc Lamborghini. Ce dernier a annoncé aujourd’hui qu’il sortirait son SUV en 2018, et en présente l’Urus comme le concept-car. En plus de Stephan Winkelmann, patron de Lambo, le gratin d’Audi était présent aujourd’hui à Sant’Agata pour annoncer la bonne nouvelle : Luca de Meo (un des pontes du marketing) et Rupert Stadler, chef du directoire, notamment. On peut donc imaginer que l’Urus, si ce nom est conservé, sera établi à partir de l’actuel Q7 et ne sera pas du tout un vrai tout-terrain, au contraire du spectaculaire LM002, sorte de Humvee doté d’un V12 de Countach…

lamborghini miura LM002

Le LM002, en arrière-plan, avait presque le même V12 que la Miura !

 

Lamborghini compte fabriquer annuellement 3 000 Urus en Italie, ce qui correspond  un doublement de sa production annuelle. Tant qu’ils ne nous sortent pas un Urus TDI…

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