La nouvelle Mustang a-t-elle à peine posé un pneu en Europe que Ford  en dégaine déjà une sulfureuse version Shelby GT350. Une version très radicalisée dont la fiche technique donne l’eau à la bouche. En effet, elle dit ‘fuck’ au ‘downsizing’ en s’équipant d’un V8 5,2 litres tout ce qu’il y a de plus atmosphérique. Qui plus est, ce bloc annoncé pour ‘plus de 500 ch’ est le moteur à aspiration naturelle le plus puissant jamais produit en série par Ford !

Il adopte un vilebrequin plat, à la manière de Ferrari ou Maserati, excusez du peu ! L’avantage de ce principe, c’est quoi ? D’une part, un poids réduit et d’autre part, un ordre d’allumage permettant au bloc de fonctionner comme deux 4-cylindres montés en parallèle, avec un ordre d’allumage changé, puisque chaque explosion a lieu tous les 180° et non plus tous les 90° avec un vilebrequin en croix. Le tout se solde par une plus grande aptitude à monter en régime, à cause de l’inertie moindre mais aussi de l’évacuation des gaz plus régulière.

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On nous annonce un couple de ‘plus de 540 Nm’, qui plus est sur une large plage, ce qui favorise un usage sur circuit, où on flirte allègrement avec le rupteur. Ce bloc s’attèle à une boîte manuelle à 6 rapports annoncée comme ultralégère ainsi qu’un différentiel à glissement limité Torsen.

Côté châssis, là non plus, Ford n’a rien laissé au hasard. La nouvelle Mustang profite d’une coque 28 % plus rigide que celle de sa devancière, ce qui permet de mieux faire travailler les suspensions (leur géométrie est plus constante). Ressorts affermis, amortisseurs magnétiques, voies élargies, assiette abaissée : la Mustang Shelby recourt à une recette connue mais efficace. Mieux, elle adopte un système de freinage surdimensionné, avec à l’avant des disques perforés de 394 mm montés des bols en aluminium et pincés par des étriers Brembo à 6 pistons, tandis qu’à l’arrière, leur diamètre redescend à 380 mm et le nombre de pistons à 4. Le tout est monté sur des pneus Michelin Pilot Super Sport spécifiques, d’un diamètre de 19 pouces.

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Si aucune donnée de poids n’a été communiquée, on nous révèle tout de même qu’une chasse a été menée contre le kilo superflu, avec des ailes avant et un capot réalisés en aluminium. Dans l’ensemble, la carrosserie, arborant la fameuse double bande Shelby (qui a dit que c’était le Gordini américain ?)  a par ailleurs été retravaillée pour générer plus d’appui, de fluidité aérodynamiques, de capacités à refroidir la mécanique… Et de frousse pour qui l’aperçoit dans ses rétroviseurs ! Curieusement, le Track Pack incluant des radiateurs d’huile moteur et de transmission demeure une option, tout comme la barre anti-rapprochement avant.

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Elle se dote également d’un système de programmes de conduite, au nombre de 5, agissant sur l’assistance de direction, la cartographie moteur, l’amortissement, l’antipatinage ou encore la sonorité de l’échappement.

En option, elle peut également recevoir des éléments de confort, comme les sièges électriques et un dispositif multimédia à écran tactile. Les caractéristiques définitives, dont les chiffres de performances,  devraient être dévoilées en même temps que la voiture au salon de Los Angeles dès demain.

 

 

4 Réponses

  1. Rom

    Je m’attendais à une vidéo!! Snif!
    Le bruit doit être dingue! Et si la 350 propose déjà 500 chevaux, combien développera la GT500? Probablement dans les 700 pour aller chercher la Challenger Hellcat! La guerre des Muscle-Cars est de nouveau déclarée!

  2. Mathieu

    Oui on parle de 700ch pour la GT500 !

    Et selon ce qu’on lit sur le net les versions Shelby ne seront pas vendus en Europe ! Espérons que la Mustang marche bien et que ça donne des idées à Ford ..!

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