Mondial de Paris 2012 : Golf VII GTI, des surprises tout de même…

De prime abord, on n’est pas dévasté par l’émotion quand on tombe sur la nouvelle Golf VII GTI. Puis on examine ses détails, et on se rend compte qu’aucun n’a été laissé au hasard. Tout changer sans que rien ne change visuellement, voilà qui demande une certaine minutie. De l’extérieur en tout cas, la Golf reste telle qu’en elle-même : discrète, soignée et classe. Mais pas audacieuse pour un cent.
En revanche, dans l’habitacle le tableau de bord a été redessiné dans un style plus massif mais pas moins agréable, tout en augmentant encore sa qualité de finition. Tout en respectant là encore un classicisme de bon aloi.

Le plus nouveau sur la Golf, c’est sa plate-forme MQB, hyper-modulaire puisqu’elle peut servir de base aussi bien à une Polo qu’à un Tiguan. Elle permet aussi d’alléger de 100 kg la compacte allemande. Dans la version GTI qui nous préoccupe, le train arrière est de type multibras (VW est revenu à un essieu de torsion sur les Golf de moins de 90 kW) et surtout, c’est là une deuxième nouveauté, la direction recourt à une démultiplication progressive. En clair, plus on roule vite, plus chaque mouvement du volant aura un effet amplifié sur les roues, donc moins on aura à la tourner.
Pour sa part, le train avant reste un McPherson triangulé classique, et la GTI conserve le différentiel piloté xDs de sa devancière, en l’optimisant.
Même si sa dénomination interne change, le moteur reste l’excellent 2.0 TSI bien connu, mais c’est là qu’intervient la 3ème nouveauté (dans le cas de la Golf, c’est presque une révolution) : elle est disponible en 2 puissances. 220 et 230 ch, voilà qui ne fait guère de différence, rétorquerez-vous. Certes, surtout que dans les 2 cas, le couple s’élève à 350 Nm, comme sur l’ancienne Golf R, mais la 230 bénéficie de freins majorés, d’un différentiel programmé différemment et certainement d’une suspension affûtée.
Les performances s’annoncent similaires pour les 2 déclinaisons, avec un maxi de soit 246 km/h, soit 250 km/h et un 0 à 100 km/h exécuté soit en 6,6 sec, soit en 6,5 sec. Le tout avec des émissions de CO2 ne dépassant pas 140 g/km, grâce notamment à l’aide d’un Stop and Start.
Naturellement, la boîte 6 manuelle se complète d’une DSG6 hydraulique en option. VW ne livre pas d’autres informations sur la Golf VII GTI, hormis qu’elle sera commercialisée en juin prochain, tandis que fin 2013 apparaîtra une version R, avoisinant les 300 ch.
En tout cas, si la catégorie des compactes sportives doit être chamboulée, ce ne sera pas grâce à la Golf VII GTI qui, on pourra le comprendre, préfère continuer à jouer un jeu qui lui profite bien d’un point de vue commercial.

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