Le Porsche Cayenne n’a pas que des adeptes. Les défenseurs du light et les écolos l’ont dans le collimateur, tout comme certains fervents porschistes. Mais voilà, le Cayenne est un véritable best-seller pour Stuttgart à l’échelle mondiale. Donc, hors de question de faire une croix dessus.
Pour ne pas perdre cette prodigieuse source de revenu, Porsche fait des efforts afin de la rendre plus respectable, espérant qu’elle reste attractive. Il est en effet question de ‘respectabilité face à l’environnement’, un discours toujours moyennement approprié alors que l’on parle d’un SUV signé Porsche…
Mais les communicants n’ont pas de scrupules, d’autant que les ingénieurs ont plutôt bien travaillé. Au programme, une version hybride et presque deux quintaux de perdus. Un argument ‘de poids’ qui aura aussi pour conséquence de ravir la dynamique, si chère à Porsche. Pour perdre jusqu’à 181 kg sur le modèle S, la transmission intégrale a été simplifiée et l’utilisation d’aluminium est étendue. Une perte de poids importante alors que la longueur totale du véhicule augmente de 48 mm. Le bénéficiaire principal est l’empattement qui s’allonge de 40 mm, offrant plus d’espace au sein de l’habitacle. Plus long, alors qu’on peut le croire plus compact ; Les designers ont souhaité moins de lourdeur, certes, mais le résultat ne fait toujours pas dans la finesse. Et plus long, ce qui laisse penser qu’un ‘baby Cayenne’ reste une possibilité…
La grande nouveauté, c’est donc l’arrivée d’un modèle hybride. Un alibi écolo qui embarque un V6 3.0 compressé Audi de 333 ch. Entre lui et la boîte de vitesse se trouve un petit moteur électrique de 47 ch, ce qui permet d’atteindre une consommation moyenne de 8,4 l/100 km et des rejets de CO2 de 193 g/km. Un bon moyen d’abaisser les émissions moyennes du constructeur, d’autant que le Cayenne reste le modèle Porsche le plus vendu à travers le monde.
Le reste des motorisations se calque à peu de choses près sur l’ancien modèle. V6 3.6 de 300 ch, V8 4.8 atmo de 400 ch (S), V8 4.8 biturbo de 500 ch (Turbo), et V6 3.0 TDI de 240 ch. Les améliorations en tout genre (Stop&Start, nouvelle boîte auto à huit rapports, etc) et la réduction de la masse permettant une baisse de consommation pouvant atteindre 23 % ; ce qui n’est, il est vrai, pas mal du tout. On attend aussi quelques évolutions dynamiques… même si cela reste un drôle d’engin haut sur pattes de plus de deux tonnes.
Les tarifs français ne sont pas encore connus, tout comme les performances chiffrées. Mais sa présentation officielle est imminente, prévue pour Genève.
 


 
 
 
 
 
 
 
 

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