Très concentré sur l’Evora, Lotus Cars n’en oublie pas la petite Elise. Elle recevra cette année plusieurs évolutions tant au niveau de son style que de sa mécanique. Rien de bouleversant cependant, sa philosophie reste la même.
Parmi les nouveautés, la petite Lotus adopte une nouvelle face avant ; feux, bouclier. Cela lui donne un air de famille avec la plus longue et lourde Evora mais lui procure également une meilleure pénétration dans l’air. Le bouclier arrière a aussi été revu très légèrement, ce qui apporte au final une réduction de la traînée de l’ordre de 4 %. Hautes vitesses et consommations sont tout sourire.
Autre cause d’une baisse des consommations, l’adoption d’un nouveau bloc 1.6 d’origine Toyota sur le modèle d’entrée S. C’est la grande nouveauté de ce restylage. Il prendra la place du vieux 1.8 1794 cm³ Toyota qui datait de la MR. (Les Elise R et SC ayant un 1.8 distinct optimisé). Ce 1.6 litre, très légèrement moins puissant que celui qu’il remplace (1.8, 136 ch, 172 Nm) devrait permettre des performances équivalentes tout en abaissant les émissions de CO2 de 13 %. On peut aussi l’imaginer plus léger. Il est équipé d’un système de distribution variable, des technologies Valvematic et Dual VVT-i.
La S restera toujours la moins impressionnante, mais elle demeure essentiel au coeur de la gamme Elise. On attend les tarifs.
Par ailleurs, les modèles R et SC équipés du 1.8 atmosphérique ou compressé restent mécaniquement identiques ; 192 et 221 ch pour à peine quelques kilos supplémentaires. Mais une nouvelle boîte mécanique à six rapports viendra inonder toute la gamme.
Au chapitre des nouveautés d’ordre secondaire, un nouveau capot moteur, de nouvelles jantes, des feux à LED et – on se demande ce qu’il fait là celui-là – un régulateur de vitesse. C’est toujours moins incohérent que dans une Exige, mais tout de même. 
 

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