Vous ne connaissez peut-être même pas ce modèle de la gamme Mazda, et pour cause ! Lancée en 2007 en Europe, la Mazda CX-7 n’a jamais connu le succès espéré par ses concepteurs. Ainsi, depuis 2007, seulement 30 000 exemplaires ont trouvé preneur en Europe. Présentant un bilan plus favorable mais pas pour autant positif aux Etats-Unis ; où il s’en est vendu plus de 100 000 depuis ses débuts en 2006, son gros souci était jusqu’à présent son manque de motorisation diesel. Un défaut qui ne pardonne pas, surtout lorsque le prix du pétrole ne cesse d’augmenter et qu’une crise économique fragilise le marché. C’est assez tardivement donc que Mazda décide de réagir en dévoilant sa deuxième génération, disposant enfin d’un diesel.

De l’extérieur, les plus grosses modifications concernent la calandre et le bouclier avant qui adoptent à présent le nouveau style de la marque, à l’image de sa petite sœur, la Mazda 3. Dotée de nombreuses touches de chrome, sa carrosserie montre clairement l’aspect premium du modèle. A l’intérieur, la console centrale a été redessinée et accueille à présent un écran central plus large. La qualité des matériaux est plus noble, comme il se doit dans cette gamme. Côté châssis, la rigidité a été améliorée de 5% alors que la géométrie a été quelque peu modifiée. A l’avant, on retrouve une suspension indépendante alors que l’arrière adopte une suspension multibras. Autres transformations notables, de nouveaux ressorts et amortisseurs. Pour ce qui est de ses motorisations, comme annoncé plus haut, la CX-7 dispose enfin d’un moteur diesel, à savoir un 2.2 l MZR-CD de 173 ch et 400 Nm de couple. Un peu juste pour ses 1 865 kg, le 0 à 100 km/h est effectivement annoncé en 11.3 sec alors que la vitesse de pointe devrait être de 200 km/h. Outre ses performances très moyennes, sa consommation en cycle mixte est de 7.5 l/100, un chiffre raisonnable mais pas pour autant exceptionnel. Autre détail important, son 2.3 l DISI de 260 ch n’est plus disponible en France ! Mazda a donc opté pour ne garder qu’une seule et unique motorisation à son catalogue. Reste finalement son prix, qui à 36 950 € peut paraître bien cher. Notons tout de même que l’équipement de série est très complet puisqu’il comprend la transmission intégrale, un système de navigation, une caméra de recul, une sellerie cuir, des sièges chauffants, un système de surveillance d’angle mort ainsi qu’un toit ouvrant électrique et un système audio Bose à neuf haut-parleurs proposant une qualité de son irréprochable. Cet argument suffira-t-il pour autant à faire décoller ses ventes ? Probablement pas !

A.J.

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