Le jugement est tombé dans l’affaire de tricherie présumée suite au crash volontaire de Nelson Piquet Junior lors du GP de Singapour en 2008. Le Conseil mondial de l’automobile s’est réuni lundi ce jour à Paris. La décision était attendue, elle est tombée sur les téléscripteurs du monde entier.

En résumé, il y a deux poids deux mesures. Au rayon des pilotes, c’est la clémence générale aussi bien pour l’ex pilote brésilien de l’écurie française mais aussi pour Fernando Alonso, pilote espagnol qui n’aura du reste jamais été inquiété depuis le début de l’affaire. Les sanctions sont pires pour l’ex manager et le tacticien en chef. Flavio Briatore est suspendu pour une durée indéterminée du sport automobile international.

Il ne pourra ni être impliqué dans la gestion d’une écurie ni manager un pilote ni plus clairement rôder dans l’univers du sport auto. Sanction à vie à laquelle échappe Pat Symonds condamné à cinq années d’interdiction de son métier dans l’univers du sport auto. Ainsi, la FIA établit clairement à son avis les responsabilités des différents acteurs dans ce « SingapourCrashGate ».

Enfin Renault. L’écurie française, présente en F1 depuis 1977, s’en tire finalement bien en n’écopant que de deux années de suspension avec sursis, sursis courant donc jusqu’en 2011. A l’issue des auditions tenues lundi matin à Paris, le Conseil mondial a tranché faisant montre d’une extrême clémence avec l’écurie ING Renault F1 Team. Mieux, la FIA a félicité Renault pour avoir collaboré à l’affaire. On croit rêver. Mais non. En renvoyant Briatore et Symonds, Renault avait déjà montré patte blanche. La FIA lui renvoie l’ascenseur. Pas sur que la Formule 1 sorte grandie de cette histoire. Quant à Briatore, c’est ciao…

Source : FIA.

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