Débutons par cette news par une (petite) leçon culturelle, qui vous sera bien utile … si vous vous trouvez avec un représentant de Fiat ou d’Abarth à table. Assez peu probable, j’en conviens, mais qui sait? Bref, ne dîtes jamais, mais alors jamais, même après vous être désaltéré de la boisson des dieux (le bon vin, en d’autres termes), que vous aimeriez acheter une Fiat 500 Abarth. En effet, croyez-moi, vous désaouleriez à vitesse grand V devant la tête outrée de votre interlocuteur, pour qui cette voiture est une aberration. Vous vous entendriez répondre : " Mais, enfin, voyons, il n’existe pas de Fiat 500 Abarth. Il y a la Fiat 500 et l’Abarth 500, rien d’autre." Derrière cette querelle un peu vaine se trouve en fait le désir avoué par le groupe FIAT de faire d’Abarth une marque vraiment à part entière, et cela commence par réprimander les éléments de la presse automobile qui ne feraient pas assez attention à leur vocabulaire ‘abarthien’. Cette leçon étant terminée, passons à la news proprement dîte, et découvrons ensemble la Fia… euh, l’Abarth 500 SS. SS, vous êtes sûrs? Décidément, ils ont des problèmes avec les noms chez Fiat! Il faut, bien sûr, prononcer cela à l’italienne, "esse-esse" pour "super sportivo". Super sportive, l’Abarth 500 … really? Dans le prochain numéro d’evo (33), vous aurez tout loisir de voir ce que nous avons pensé de l’Abarth 500 ‘de base’, mais sans rien révéler de top secret, disons simplement que l’ensemble était fun, et homogène, largement capable de rivaliser avec une Mini Cooper, mais pas avec une Cooper S. De fait, Abarth s’est remis à l’ouvrage pour tenter d’aller détrôner les 175ch et le merveilleux châssis de la belle anglaise … alors, ont-ils réussi? Théoriquement, nous ne le saurons que dans quelques semaines, puisque c’est à ce moment-là que l’Abarth 500 ‘esse-esse’ sera révélée, lors du Mondial de Paris. Elle sera ensuite mise en vente dans la foulée, courant novembre 2008. Quant à cette photo, la seule dont nous disposons à l’heure actuelle, elle nous montre en tout cas que la Cinquecento (500), même bodybuildée de la sorte, reste une mignonne petite citadine. "So sweeet!", dirait Jeremy Clarkson, et nous ne lui donnons pas tort. Reste à voir si ses 160 ch (peut-être plus, espérons-le) seront assez pour revenir à la hauteur d’une Cooper S qui demeure pour nous la référence … rendez-vous au Salon de l’Automobile de Paris pour les premières réponses.

PS : merci à worldcarfans pour l’image.

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