Au bout de trois années de carrière commerciale, la firme aux quatre anneaux offre un restylage, discret, à son plus massif et volumineux de ses 4X4. S’il bénéficie donc de quelques modifications somme tout mineures sur le plan esthétique, c’est plus au niveau du compartiment moteur que les évolutions les plus marquantes sont à chercher. Audi a bien compris la tendance actuelle alors que les ventes des gros modèles peinent. Il faut impérativement revoir sa copie sur deux points phares : consommation et niveau d’émissions de CO2. De là à escompter un Q7 vert ou 100 % propre, évidemment…

Si les modifications sont finalement importantes, elles s’avèrent toutefois difficiles à percevoir pour ce nouvel Audi Q7, restylé seulement trois années après son introduction. Ou de l’art de faire de la continuité en invoquant quelque peu le changement. Subtil. La grille de calandre et le bouclier reçoivent un nouveau dessin alors que les feux arrières ont aussi été retouchés. Notons donc également une nouvelle calandre agrémentée de barres chromées verticales devant donner un peu de tonus et d’agressivité à la sempiternelle calandre Singleframe de l’Audi Q7. Le bouclier ainsi que les les blocs optiques intègrent désormais des LEDs diurnes. Enfin, de nouvelles baguettes de porte apparaissent.

L’habitacle, dont la majeure nouveauté se traduit par la disparition des versions 5 places, accueille pour sa part un combiné d’instruments redessiné avec de grands cadrans cerclés de métal. Ne pas oublier de mentionner de nouvelles couleurs et revêtements. Bref pas de quoi révolutionner non plus le gros bébé allemand !

La partie motorisation a davantage de nouveautés à dévoiler. Primo la version 3.0 TDI Clean Diesel apparaît au catalogue. Selon les données du constructeur allemand, cette déclinaison, équipée d’un filtres réduisant les émissions de Nox (et de l’additif AdBlue), gagne 0,2 l /100 km vis à vis de la version 3.0 TDI. Pour sa part, le V8 4.2 l TDI passe à 340 chevaux et 760 Nm pour une consommation diminuée de 11,1 à 9,9 l/100 km. Rien de neuf au contraire à pointer du doigt sur le stratosphérique V12 TDI toujours cantonné aux mêmes performances et bilans tirés de son 6 l délivrant 500 ch pour un couple de 1 000 Nm (un couple de camion ?!).

Que les anti-mazout respirent, le Q7 "évolue" également rayon essence. Ainsi le V6 3.6 FSI atteint une puissance de 280 ch pour un couple de 360 Nm et affiche une consommation moyenne en cycle mixte de 12,1 l /100 km. Le V8 4.2 FSI développe 350 ch et 440 Nm pour une consommation moyenne en cycle mixte de 12,7 l/100 km. Oui, des données déjà connues ! Enfin le Q7 perd du poids à l’heure de la pesée, Audi ne communique pas de chiffres précis, grâce à un hayon arrière, des ailes et une partie capot intégrant de l’aluminium. Pour conclure, signalons qu’un système de récupération d’énergie au freinage a été installé sur tous les modèles. Alors qu’en pensez-vous ?

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