Le président de la FIA s’apprête à traverser une énorme zone de turbulences. Selon le tabloïd anglais News of the World, plus connu pour son caractère racoleur et ses penchants voyeuristes nauséabonds que pour la qualité de ses écrits, Max Mosley aurait participé avec cinq prostituées londoniennes à une séance sado-masochiste dont le scénario s’inspirait de rôle nazis. Bien que rentrant malgré tout dans le cadre de la vie privée, et réalité ou fiction, cette sombre histoire risque de nuire définitivement à la carrière du ponte international de l’automobile.

 érée ou bidonnée, cette vilaine affaire risque fort de porter un coup fatal à la carrière de Max Mosley. Ce dernier devrait selon toute logique porter plainte contre le tabloïd britannique News of the World à l’origine du scandale. Vie privée, vie publique ? Dur de trancher et ce n’est du reste à personne sauf à la justice, si elle est saisie du dossier, de trancher. Reste que Max Mosley, fils d’Oward Mosley reconnu comme ayant été proche d’un certain Adolf Hitler et fondateur de l’Union fasciste britannique, va perdre ce qu’il lui restait de crédibilité aussi bien dans l’univers automobile que dans celui des affaires. Qu’il participe à une séance de sado-masochisme ressort de sa vie privée nous sommes d’accord. Mais de là à imaginer ce genre de scénario. Les réactions n’ont pas tardé à arriver. Plusieurs organisations juives ont exigé que Max Mosley remette sa démission, selon le "Times" de Londres. Le principal intéressé dans ce vaste scandale sexuel risque de vivre de douloureuses semaines à venir. Quant à son honneur d’homme, on peut pronostiquer qu’il soit sali. A jamais.

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