Les Verts ont défilé, dimanche 2 mars, sur les voies sur berges à Paris, pour réclamer leur fermeture définitive à la circulation automobile. Une manière utopique de bouter la voiture hors de la capitale. Le même parti politique avait demandé, quelques jours plus tôt, la transformation du périphérique parisien en un boulevard avec des carrefours qui permettraient de laisser passer les piétons. Les voies sur berge sont empruntées chaque jour par 35 000 véhicules. Et le périphérique, bien plus encore. Où caser ce trafic si la fermeture est avérée ? Les Verts n’apportent pas de réponse. Lutter contre la pollution c’est bien, mais il faut proposer des solutions de rechange pour être crédible. Ce n’est hélas pas le cas des Verts.

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