Le ministre de l’Aménagement et du Développement Durables, Jean-Louis Borloo, a présenté le 5 décembre la première mesure issue du Grenelle de l’Environnement, le «bonus-malus écologique». Bonus et malus seront versés ou exigés à l’immatriculation des véhicules en préfecture. La prime va de 200 à 1000 € pour les voitures émettant de 130 à moins de 100 gCO2/km. A l’inverse, la taxe pourra s’élever à 2600 € pour les grosses cylindrées et autres sportives émettant au-delà de 250 gCO2/km. «Nous entrons dans l’ère de la révolution écologique, a souligné Jean-Louis Borloo. Il s’agit de bousculer les mentalités». Il reste toutefois loin d’être évident qu’un propriétaire de Hummer ou de Ferrari hésite à débourser 2600 € pour s’offrir le véhicule polluant dont il rêve. Et à l’inverse, 200 € de prime inciteront-ils à opter pour un véhicule émettant moins de CO2 ? Rien n’est moins sûr.

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