Audi fête cette année les trente ans de son système Quattro. Et s’il est aujourd’hui utilisé sans mal pour vendre de paisibles familiales, on l’a d’abord connu au travers de la compétition et de modèles véritablement sportifs.
Le dernier né attendu de ce mariage entre l’intégrale et la sportivité est prévu pour Genève. Le coupé RS5. Très attendu. Son existence n’était plus un secret depuis longtemps, et on l’a vu tourner avec entêtement autour du Nürburgring.
Ce week-end sont tombés quelques clichés de l’engin. Des photos et de menues informations issues d’une brochure ‘malencontreusement’ diffusée sur le net. Voici maintenant détails et images officiels.
On y découvre ses lignes, intérieures et extérieures. Sans surprise. Les attributs des modèles RS sont là, ici associés aux si jolies courbes de l’A5. Les hanches sont larges, à l’image de celles de la RS6. On aperçoit également l’apparition d’une petite aile rétractable insérée dans la malle de coffre. Elle sera là pour asseoir le train arrière de l’auto à partir de 120 km/h. Car la RS5 devrait avoir le train arrière baladeur comparé à l’ancienne RS4 (répartition des masses, du couple sur les essieux).
À l’intérieur, de magnifiques sièges baquets font face à un levier de boîte S-Tronic et un compte-tours qui vire au rouge aux environs de 8250 tr/min. Car la RS5 sera proposée avec la transmission à double embrayage et sept rapports, et le V8 4.2 FSI atmosphérique. Il s’agit d’une version retravaillée du moteur de la R8. Il a droit sous le capot de la RS5 à 30 ch supplémentaires, pour un total de 450 ch. Le couple atteint quant à lui 430 Nm à 4000 tr/min. De quoi permettre à la RS5 de s’affranchir du 0 à 100 km/h en seulement 4,6 sec. Pour les plus pressés, la vitesse de pointe classiquement limitée à 250 km/h pourra être relevée à 280 km/h.
C’est la première fois qu’un modèle RS a droit à une S-Tronic. Et elle sera malheureusement la seule option disponible pour changer les rapports…
Le couple passera ensuite par un système Quattro encore revu (différentiel central) pouvant faire varier la répartition 40:60 initiale, de 70:30 à 15:85 ; faux airs de propulsion.
Le châssis est évidemment revu sérieusement et, dans le liste des options, on trouvera par exemple un système de torque vectoring actif capable de limiter le sous-virage, ou des freins en carbone-céramique. De quoi alourdir un peu plus la note : 77 700 € minimum (en Allemagne, sans doute plus encore en France), dès le printemps.
On attend sa présentation à Genève avant d’en prendre le volant, et de la confronter à ses plus féroces concurrentes. Dont le choc inévitable face à la BMW M3 tout juste repoudrée.
 

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