On en est maintenant à la sixième génération, depuis 1972. La cinquième était apparue en 2003, restylée en 2007 ; elle suivait quelques préceptes stylistiques du désormais célèbre Chris Bangle. L’homme a rangé ses crayons et emporté sa trousse pour d’autres horizons. Aujourd’hui sous le contrôle d’un certain van Hooydonk, le design BMW redevient plus conventionnel. Mais néanmoins dynamique, une idée chère au constructeur bavarois que ce fameux dynamisme. BMW annonce d’ailleurs cette Série 5 comme la plus plaisante d’entre toutes, volant en mains. Une bien bonne nouvelle pour nous autres, pauvres pécheurs, amateurs de sensations de conduite.
Cette sixième génération évolue, en commençant par un changement de taille. Sa longueur atteint désormais 4,90 m (+ 58 mm) tandis que son empattement s’allonge de 80 mm, devenant le plus étendu de la catégorie (2,97 m). Un changement qui bénéficie notamment aux passagers arrière puisque l’espace aux jambes grandie de 13 mm. Le coffre lui se maintient à 520 litres pour la berline. La dynamique pourra également s’en ressentir avec une stabilité accrue sans pour autant rogner sur l’agilité. Le châssis est 50 % plus rigide que l’ancien (un renfort qui ne coûte que 15 kg) et dispose de multiples systèmes adaptatifs. Dont un contrôle variable des lois d’amortissement et un contrôle dynamique du châssis DCC. Confort, Normal, Sport ou Sport + font évoluer les degrés d’assistance de la direction (désormais électrique), la réponse à l’accélérateur, les caractéristiques des changements de rapport ou le réglage des amortisseurs.
 

 
La plateforme de la nouvelle Série 5 est basée sur celle des Série 5 GT et Série 7. Elle adopte une suspension à double triangulation avant et multibras arrière pour tenter d’assurer au mieux le compromis entre confort et efficacité dynamiques. À son lancement, cette Série 5 F10 offrira le choix entre quatre motorisations essence et trois diesel. La plus frugale d’entre toutes sera sans surprise la 520d et ses 184 ch/380 Nm (5,0 l/100 km). L’offre diesel se poursuivra avec les 6-cyl 3.0 des 525d et 530d. 204 ch/450 Nm et 245 ch/540 Nm respectivement. Au registre des motorisations essence, la 523i ouvrira la marche avec un 6-cyl atmosphérique de 204 ch et 270 Nm, suivi par la 528i disposant cette fois de 258 ch et 310 Nm. De quoi déjà lui permettre de parcourir le 0 à 100 km/h en seulement 6,6 sec. Vient ensuite le 6-cyl 3.0 turbo de la 535i. Il produit 306 ch et 400 Nm, permettant un 0 à 100 km/h en 6,0 sec alors que la consommation moyenne ne serait que de 8,5 l/100 km. Enfin, la 550i ferme la marche avec ses huit pattes, celles d’un V8 4.4 biturbo de 407 ch et 600 Nm. Celui-ci restera bloqué comme les autres à 250 km/h mais atteindra le limiteur encore plus vite. Il sera à 100 km/h en 5,0 sec. BMW prévoit pour lui 10,4 l/100 km en moyenne. On attendra ensuite quelques motorisations supplémentaires, dont un 4-cyl essence ou un hybride. Sans oublier la plus désirable Série 5 d’entre toutes, M5.
Une transmission automatique à huit rapport sera livrée de série sur la 550i, ou disponible en option sur les autres modèles (avec possibilité de palettes au volant). Autrement, la boîte 6 manuelle reste l’offre standard. À l’intérieur, l’inspiration vient de la Série 5 GT et donc de la Série 7. La qualité devrait alors être au rendez-vous. À noter que l’iDrive revient dans une 4ème génération.
Cette nouvelle Série 5 aux allures de grosse Série 3 restylée semble taillée pour le succès, sur plus d’un continent. Il faudra attendre mars 2010 pour pouvoir passer commande.
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

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