This is the end… Une décennie de carrière plus tard, la Bugatti Veyron entame sa dernière ligne droite. Ultime tour de piste au salon de Genève.

2005-2015. Dix ans de carrière. Quatre-cent cinquante unités.  Trois cents en version coupé. Le reste en version découvrable. Une page de l’histoire de Bugatti se tourne. Un chapitre se referme.

Celle qui aura marqué de son empreinte son époque et défriché le segment des supercars entame sa dernière ligne droite. Ultime tour de piste au salon de Genève prochain avec la présence de la 450e et dernière de la lignée, dernier châssis récemment vendu.

Un nom comme un symbole : La Finale. Une Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse La Finale de 1200 ch (classique) dont on sait qu’elle a été vendue à un client résidant au Moyen-Orient. Avant de faire le bonheur de son propriétaire, la 450e et dernière Veyron sera exposée au salon de Genève avec, à ses côtés, la Veyron qui a quitté il y a dix ans les ateliers de Molsheim avec le numéro de châssis 1 précise la marque.

Aucune autre image sauf celle accompagnant ce sujet n’a été dévoilée par Bugatti. Bugatti Veyron La Finale : this is the end… Place à la relève.

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Source et image : Bugatti.

7 Réponses

  1. Rom

    Une page de l’histoire qui se tourne. En voyant les caractéristiques techniques d’une Bugatti Royale il y a quelques années, je me disais qu’on était passé à côté d’une belle époque pendant laquelle rien n’était impossible: pour rappel, une Bugatti Royale c’est un paquebot à la finition d’un niveau alors jamais atteint, pesant 2,5 tonnes, motorisé par un 8 cylindres de près de 13 litres (oui, 13 litres!) pouvant atteindre les 220 Km/h. Si ça ne vous impressionne pas, sachez qu’elle a été construite en 1928! Et pour la petite histoire, elle coutait le prix de 3 Rolls Phantom!
    Mais le Groupe VW, pourtant roi du politiquement correct et du classicisme est parvenu à faire renaître ce mythe Bugatti à travers une fiche technique parfaitement incroyable: si c’est aujourd’hui beaucoup moins impressionnant avec la naissance des dernières hypercar P1, 918, LF, Agera R…, c’était tout bonnement suréaliste il y a 10 ans et à la hauteur de cette marque fantasmatique.
    On pourra raconter dans 50 ans à nos petits enfants qu’on a connu la renaissance de Bugatti! Et si elle n’est pas la plus belle, la plus légère, la plus performante… elle conjugue à merveille puissance, luxe et exclusivité.
    VAG mérite toute notre reconnaissance pour cette histoire qui nous aura fait vibrer depuis près de 15 ans!

  2. Speed

    D’accord avec les deux derniers paragraphe de Rom, pour le reste j’irai pas aussi loin en lui refaisant l’article.
    C’est juste ce nom de La Finale et l’hideux sticker qui l’illustre (façon supporter de football) sur le pan de l’aileron arrière qui m’agacent. Ce nom, en français dans le texte, fait très vulgaire, selon moi pour une firme de ce standing. Le nom se présenterai seul façon « Finale », pourquoi pas. Mais l’article « La » donne un coté trop roturier à la bête qui me courrouce. On a déjà eu le droit à LaFerrari. Stop. Puis l’autocollant fait très « tache » pour moi.
    Je me demande si c’est le désir du client ou c’est un choix délibéré du marketing de Bugatti???

  3. natlin

    la veyron pour moi, ce sont 2 dates
    geneve 2005, sur le stand bugatti of course, la premiere fois
    cannes 2006, un dimanche de printemps sur la croisette, un attroupement devant le carlton, elle est la garee surveillee de pres par le voiturier, sans mentir, plus de 20 personnes autour a faire des photos, impressionnant

  4. Yann Plusquellec

    Il y a déjà eu un modèle de Bugatti Veyron baptisé « L’Edition centenaire », et pas « Edition centenaire »…
    Il y a déjà eu un modèle de Bugatti Veyron baptisé  » L’or blanc » et pas « Or blanc »…
    Le nom de ce dernier modèle « La Finale » n’est donc pas dû au hasard, mais s’inscrit dans ce qui ressemble bien, si non à une tradition, du moins à une ligne directrice, à une volonté réfléchie et délibérée.
    Le staff VW qui préside à la destinée de Bugatti, sait très bien ce qu’il fait en matière de marketing, merci pour lui, et n’en déplaise à certains esprits chagrins au dénigrement systématique… Il sait très bien que l’aura et le prestige international dont jouit Bugatti, est dû en partie à son exclusivité, certes, mais surtout à son image de luxe « à la Française », qui, ne vous en déplaise, est très forte dans le monde entier. « La finale » sonne parfaitement Français au niveau de l’International, DONC parfaitement glamour et parfaitement Chic. Comme, un autre exemple, le parfum « LA petite robe noire » de Guerlain, et pas juste « Petite robe noire ». Ce que certains hexagonaux jugent « franchouillard » et vulgaire est juste considéré dans le reste du monde comme le comble du raffinement. Cet aveuglement, cette propension à l’auto-dénigrement, cette incapacité à juger de ses propres valeur et qualité, est, malheureusement, bien Français. Et là, je dirais même… « franchouillard », n’est-ce pas, Mr … « Speed » ?

    • Rom

      +1 Mais Speed n’a pas tord sur le stickers qui en soi n’apporte pas beaucoup d’intérêt. Avec tout le respect et l’admiration que j’ai pour Bugatti (et VAG mais juste pour ce projet fou), il faut reconnaîter que la Veyron la plus rare sera sans doute la seule à ne pas être une série limitée. Et j’ai bien peur que cette « La Finale » ne soit qu’une Supersport avec des couleurs farfelues qui ne s’accordent pas, comme une bonne majorité des éditions limitées. La fiche technique est tellement incroyable et contrainiante que Bugatti ne peut pas modifier techniquement ses autos pour des séries limitées, et c’est bien dommage parce que ce dernier modèle risque de ne rien avoir de plus ou de moins que les autres. Alors qu’une édition spéciale en barquette ou en version allégée aurait été une belle révérence. Mais ne rêvons pas!
      Quoi qu’il en soit, je réitère tout mon admiration à cette marque si particulière qui nous aura fait vivre une belle page de l’automobile!
      Bravo encore

    • Speed

      Sauf que dans les précédents exemples citées mon cher Yann, l’article s’associe à mon sens à des noms « mélioratif » dans le monde du luxe, qui selon moi renvoi à une image qualitative du produit. Ce petit raffinement à la française comme vous l’expliquez. Ici le terme de finale (surtout avec ce visuel sur le sticker) me fait penser à des références plus populaire , incompatible avec le pedigree voulu par la firme, de mon point de vue.
      Après il est vrai que je doute depuis un certain temps des capacités de ce pays qui est mien!!!

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