Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais personnellement, quand j’ai découvert cette Bentley, j’ai cru vieillir de 20 ans. Tout semble tellement pesant, archi-convenu et tristouille dans cette ‘nouveauté’ que j’ai failli prendre ma carte au club ‘giscardisme et modernité’.  J’ai mis nouveauté entre guillemets à dessein car cette Bentley Grand Cabriolet, une Mulsanne découvrable, n’est qu’un concept, dévoilé au salon de Los Angeles… Un concept démodé, voilà une sacrée trouvaille !

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C’est peut-être là l’innovation la plus évidente de cet engin couleur ‘Sequin Blue’, qui pousse le vice jusqu’à conserver le vieux V8 culbuté de 6,75 litres. A moins que ce ne soit sa principale qualité car il développe 537 ch pour 1 100 Nm de couple : c’est considérable pour une voiture. Moins pour un camion, fût-il doté d’une capote. En effet, la Bentley doit bien avoisiner les 3 tonnes (la berline pèse déjà 2 610 kg). Certes, on pourra s’émerveiller de qualité de la sellerie cuir, du dessin des jantes ou du couvre-tonneau, la plus grosse pièce de bois jamais utilisée sur une Bentley, mais autant Rolls-Royce est parvenu à renouveler totalement son langage stylistique, autant Bentley se cantonne dans un passéisme presque caricatural avec ce modèle.

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Elle a un avant de ‘Beetle de bourge’ me dit mon collègue : VW, propriétaire de la marque, pousse peut-être l’identité de groupe un peu trop loin…

 

3 Réponses

  1. Rom

    Mais comment peut-on juger un modèle qu’on a jamais vu? On ne sait même pas s’il ressemblera au concpet dévoilé en Chine en 2012!

    Pour en revenir à cette Bentley, elle est vraiment belle. Plus chic et classic qu’une Rolls Drophead. Par contre le cache capote en ronce polie, c’est too much!

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