Que n’avons nous pas encore écrit sur la nouvelle Mercedes AMG GT ? Pas grand chose…. Mais sous cette silhouette ?

La nouvelle sportive Mercedes AMG GT a déjà à maintes reprises été virtuellement anticipée dans sa future version Black Series.

Une déclinaison encore plus musclée et bouillante qui sortira à terme… Au contraire de cette nouvelle carrosserie là illustrée de manière tout autant virtuelle.

L’art de mettre en avant une splendide Mercedes AMG GT Shooting Brake ! La proposition aura ses amateurs et rencontrera ses détracteurs. Qu’en pensez-vous ?

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Source et images : Michael Doyle

11 Réponses

  1. PLUSQUELLEC Yann

    Je serai plus mitigé. Objectivement, c’est une belle voiture. Mais historiquement, l’AMG GT est la descendante directe de la 300 SL, dont elle reprend, en les actualisant, tous les codes esthétiques: proportions, calandre, capot interminable, ouïes de refroidissement devant les portières, arrière tout en rondeurs, lunette fuyante sans être pour autant une vraie « fast-back ». Mercedes a manifestement, et ostensiblement voulu l’ancrer dans cette continuité. Et telle qu’elle est, elle se justifie totalement de par sa cohérence dans l’évolution de la gamme.
    Cette Shooting Brake, pour intéressante qu’elle soit, est en rupture, dans cette lignée d’abord, mais aussi pour Mercedes qui n’a, à ma connaissance, jamais proposé ce type de carrosserie pour ses sportives 2 portes. Je veux dire par là que l’AMG GT n’est pas un simple modèle d’une gamme quelconque, comme une série A, ou B, ou GLA, etc… qui peuvent être déclinées à l’infini, parce-qu’elles sont, on va dire, des modèles purement pragmatiques, des « produits de consommation courante » pour Mercedes. Non, on touche avec l’AMG GT à ce qui est l’essence même de la marque à l’étoile, son âme, ce qui fait sa force, son image, son aura, sa nature historique profonde. Ce n’est pas une voiture quelconque, c’est une ICÔNE. Et à ce titre, je trouve pour le coup cette version ICÔNoclaste . Toucher à une icône, c’est forcément l’abâtardir. Non?

  2. Rom

    Yann:
    Sans la considérer comme un modèle simple comme une classe A, B…, cette auto n’est pas une icône. Elle hérite juste d’une architecture issue de la fameuse lignée des flêches d’argent. Aujourd’hui, c’est une auto « abordable », dans le sens où elle n’est plus une supercar comme la SLS ou la SLR, et encore moins une rareté comme la célèbre 300 SL gullwing. Au même titre que Porsche construit des sportives au flat 6 en porte-à-faux AR, Mercedes produit des sportives à moteur central AV. C’est ici que s’arrêtent les liens avec avec ses ancêtres. Elle joue aujourd’hui dans la cours des 911, F-Type… Donc des autos qui ne sont pas à la portée de tous, mais qui ne sont plus aussi exclusives. A ce sujet, il n’y a pas qu’au niveau du positionnement et du prix que la démocratisation a débutée: cette auto n’a plus le côté caricatural et spectaculaires des précédentes versions, elle n’a plus ses portes papillons… Elle n’a plus l’exclusivité qui lui était réservée parce qu’elle a été construite et développée dans une logique industrielle!
    Alors OK, elle n’est pas comparable à des Mercedes de (très) grande série, ni même à leurs versions AMG, mais cette auto ne fait plus parti de la même élite! Mais si elle reste une auto tout à fait intéressante et qu’elle rivalise quasiment avec la SLS grâce à une technologie de pointe!

    • Rom

      J’ai oublié l’essentiel, tout celà pour dire qu’une AMG GT ne serait pas envisageable dans le catalogue Mercedes comme un modèle particulier (quoi que, je trouverai ça très rigolo et sacrément gonflé), mais j’image plus cette version break de chasse réalisée par un carrossier comme touring, fait à la main, sur mesure, pour un prix en corrélation avec les volumes de ventes de ces pièces quasiment uniques!

  3. PLUSQUELLEC Yann

    Rom, quand je parle de 300 SL, je ne parle pas de la Gullwing, qui était effectivement une rareté prestigieuse, et dont les SLS et SLR sont les descendantes logiques. Non, je parle de la 300 SL « démocratique » qui a existé en cabriolet, mais aussi avec un toit rigide, sans les portes en ailes de papillon.

    • Rom

      Pour moi elle ne descend pas non plus de la SL « démocratique », même si elle a perdu en grade, elle reste un modèle plus exclusif qu’une SL (devenu un peu papys!).
      Mais c’est vrai que les codes utilisés sur ces modèles ont toujours été les mêmes que sur les modèles « exclusifs »: long capot, assise reculée, prises d’air latérales à l’aval des roues AV…

  4. PLUSQUELLEC Yann

    Mais les temps ne sont pas les mêmes, les critères esthétiques de ce qui est sportif, ou exclusif, ou luxueux, ne sont plus du tout les mêmes. Ni d’ailleurs la vision que le péquin moyen se fait de l’automobile et de sa place dans la société. Il faut se replacer dans l’époque. J’ai 60 ans, j’ai toujours été passionné par les bagnoles, et je me souviens parfaitement que la Gullwing représentait alors le summum de la sportivité et du futurisme, au même degré qu’aujourd’hui une P1 ou une LF. Une sorte de nirvana automobile quasi inaccessible. C’était vraiment une HYPERCAR. La 300SL « démocratique », si elle te fait aujourd’hui l’effet d’une voiture de papys, ce que je peux comprendre, par rapport aux voitures équivalentes d’aujourd’hui, je te certifie qu’à l’époque ce n’était pas du tout le cas, c’était alors l’archétype de le voiture de sport haut de gamme, élégante et racée, mais un net cran en dessous de la Gullwing. C’est pour cela que je maintiens la filliation Gullwing-SLS d’une part, et 300SL-AMG GT d’autre part.

  5. Japman

    Au delà de toutes considération historique, j’aimais déjà le coupe que j’ai vu à Paris.
    Mais la le break de chasse c tout simplement énorme !
    Le seul constructeur qui récemment ose cette harchitecture c’est Ferrari sur la FF, alors si Mercedes veut lui emboîter le pas tant mieux !
    Car cela relancera la mode de ce type de véhicule, façon Volvo P1800

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