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[Mondial 2014]Lamborghini Asterion LPI 910-4, un air de Parcour…

Speedfans l’avait annoncé, Lamborghini l’a fait. Voici les premières images du nouveau concept de la marque de Sant’Agatha : l’Asterion. Il s’agit d’un coupé plus GT mâtiné de SUV que supercar extrême, avec sa garde au sol assez élevé et ses 4 roues motrices. Il rappelle le concept Parcour présenté par Giugiaro (propriété du Volkswagen Group comme Lambo) mais aussi le Nanuk d’Audi.

Vous aurez noté les lettres ‘LPI’. ‘LP’, on connaît, cela signifie ‘longitudinale posteriore’, en référence à la position du moteur, en long, entre cockpit et train arrière. Mais le ‘I’ ? Il est la réduction de ‘Ibrido’ car l’Asterion reçoit une motorisation hybride. C’est la mode ! En clair, son V10 5.2 essence de 610 ch (560 Nm de couple) s’associe à deux moteurs électriques situés sur le train avant, et un troisième logé entre le bloc et la boîte 7 à double embrayage. Au total, la puissance atteint 910 ch (d’où l’autre partie du nom de la voiture) pour une vitesse maxi de 320 km/h (0 à 100 km/h en 3 sec). Ce concept adopte également des batteries rechargeables sur secteur : il peut rouler en tout électrique durant 50 km, et atteint 125 km/h sur ce mode. Evidemment, les consommations annoncées sont étonnamment basses : 4,12 l/100 km, soit 98 g/km de CO2… En tout, le système hybride pèse 250 kg, mais le constructeur n’annonce pas le total (près de 2 tonnes sûrement).

Lamborghini insiste sur le fait que l’Asterion a été dessinée et conçue en interne. Peut-être alors eût-il fallu laisser carte blanche à Giugiaro, car le design nous semble bien timoré pour une Lambo. On est loin, par exemple, de l’élégance et de l’audace de l’Espada, signée Gandini, grand rival de Giugiaro. Cette sagesse se retrouve dans l’habitacle, sobre et élégant mais sans excentricité aucune. Étrange pour une Lamborghini…

Et dans la série coupé surélevé à transmission intégrale, comment ne pas penser au délirant Mega Track, ou quand les Français se montre bien plus audacieux que les Italo-allemands… Mais nous vous laisserons seuls juges de l’apparence de l’Asterion.

 

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