Eh oui, déjà la troisième génération du coupé Audi ! Apparu en 1998 et refondu en 2006, il a été produit à plus de 500 000 exemplaires. Et si le premier TT s’était signalé par sa ligne de concept car façon Bauhaus, les autres ont évité toute forme d’excès stylistique, se contentant d’actualiser le thème initial. Cela dit, en terme de sensations de conduite, la TT 2015 marque-t-elle une rupture ?
Technique
Toutes les TT ont plus ou moins repris une plate-forme servant aussi à la VW Golf et celle-ci ne fait pas exception. De la structure MQB-A également utilisée par la Golf VII, elle n’emploie qu’une structure en H située sur le plancher, courant jusqu’au bouclier arrière, la cloison pare-feu et les chapelles d’amortisseur avant. Le reste lui est spécifique : la superstructure de l’habitacle ainsi que les panneaux de carrosserie sont en aluminium, ce qui permet à la 2.0 TFSi de s’alléger de 50 kg par rapport à sa devancière, pour un total de 1 230 kg (en boîte mécanique), alors que la rigidité progresse de 23 %.
L’aluminium se retrouve aussi au niveau de la suspension, composée à l’avant d’une épure McPherson triangulée et à l’arrière d’un essieu multibras. En option, on peut ajouter des amortisseurs actifs.
Sous le capot, on retrouve le moteur 2,0 l TFSI animant également également la Golf VII GTI. Conjuguant injection directe, suralimentation et déphaseurs d’arbres à cames, il développe de 230 ch à 310 ch en version TT S. Il s’accouple soit à une boîte manuelle, soit à une S-tronic à double embrayage humide, les deux comptant six rapports. La transmission s’effectue soit via les roues avant soit sur les deux trains roulants, via un coupleur multidisques : on reste terrain connu. Ici, nous testons une 2.0 TFSI en boîte mécanique.
Au volant
En tout cas, on apprécie la très belle neutralité de l’auto ainsi que son adhérence remarquable (pneus en 245/40 par 18), qui permet de passer très vite en courbe avant que n’apparaisse une pointe de sous-virage. En revanche, la poupe demeure assez peu mobile. Plus rigide que celle de l’ancienne TT, la plate-forme MQB permet à la suspension de mieux travailler, aussi, malgré l’absence de pivot découplé, la motricité progresse et les effets de couple s’avèrent limités.
Les freins, efficaces, se contrôlent via une pédale progressive permettant d’appliquer aisément un freinage dégressif à l’approche du point de corde. Ensuite, on peut remettre les gaz très tôt, en sortie.
Cette belle efficacité se complète d’un confort de bon aloi, bref, la TT 2.0 TFSI profite d’une très belle homogénéité. Elle ne tranche pas avec sa devancière mais progresse sur tous les points.
Face à la concurrence
Pour le reste
L’aérodynamique est soignée avec un Cx à 0,29. Au Mondial de Paris sera présenté le TT Roadster et une version RS à 5 cylindres est en préparation, en plus de la Clubsport de 420 ch (4 cylindres) vue à Genève.
- Homogénéité
- Qualité
- Agrément
- Prix
- Visibilité arrière
- Pas encore le grand frisson