Le pneu est l’un des éléments les plus complexes composant l’automobile, quoi de plus normal puisque c’est l’élément qui assure le contact avec la route, les manufacturiers en sont bien conscients. Ils les font régulièrement évoluer pour rester au top, avec par exemple le Pirelli P7 Cinturato. Pour vérifier ces évolutions, nous avons pris part à un essai organisé par Pirelli, au complexe d’essai du CERAM à Mortefontaine.

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Qu’y a-t-il de nouveau sur ce P7  ? Un nouveau mélange de gommes avec du silice pour renforcer sa résistance à l’usure. Ainsi, selon Pirelli, ce pneumatique offre la bonne combinaison entre faible résistance au roulement, confort et longévité, tout en garantissant de bonnes performances globales. Ça, c’est la théorie, mais rien ne vaut la pratique. Alors, direction le circuit.

Modèle essayé : Classe A180 CDI, 109 ch et 260 Nm, beau déplaçoir mais pas un foudre de guerre.

Ressenti au freinage

Pour tester ce Cinturato P7, l’équipe de Pirelli nous a fait tester ses capacités sur un exercice de freinage d’urgence suivi par un évitement d’urgence. Le constat est clair, le grip est présent dès l’attaque de frein et même si l’ABS intervient, la distance d’arrêt reste relativement courte. Lors de la manœuvre d’évitement, l’ESP permet de garder la trajectoire souhaité, sans savoir si un pneu d’une marque concurrente aurait fait pire ou mieux sur le même exercice… Quoi qu’il en soit le ressenti au volant est excellent  une impulsion vers la direction ou l’on souhaite aller et l’auto prend le chemin souhaité sans broncher.

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Conclusion

Que retenir de ce test ? Le Cinturato P7 offre de bonnes performances dans sa globalité, avec un confort de roulement bon et une sécurité accrue. Selon le chef de produit Pirelli, il est primordial de choisir les mêmes pneus en seconde monte, pour des raisons d’équilibre. En fait, à en croire le manufacturier italien, toute l’électronique et les réglages de l’auto sont calibrés de sorte à travailler en harmonie avec un seul modèle de pneu. Ce dernier point est vrai sur des supercars comme la Bugatti Veyron qui impose des contraintes très spécifiques en propulsant ses 2 tonnes à plus de 400 km/h, mais beaucoup moins sur la voiture de M. Toulemonde. Est-ce à croire que la Classe A deviendrait dangereuse une fois montée en Goodyear, Michelin ou Continental pour ne citer que ceux-là ?  Absurde.  Donc, en l’état actuel des choses, si ce  Cinturato P7 a apparemment bien évolué, nous ne pouvons dire pour l’instant comment il se situe face à la concurrence. Pour cela, il aurait fallu le tester sur les mêmes modèles de voiture, sur le même exercice, le même jour. Chose que Pirelli n’a pas souhaité faire, comme bon nombre de manufacturiers malheureusement…

Exemple de modèles équipés : Mito, A3, Série 1, DS3, 500 Abarth, Fiesta Sport, Classe A, Insignia, 208, Ibiza Cupra, Polo, C70.

Largeur : 205 à 275

Séries : 40 à 60

Jantes : 16″ à 18″

Indice de vitesse : H – V- W – Y

3 Réponses

  1. lebarje

    « En fait, tout l’électronique et les réglages de l’auto sont calibrés de sorte à travailler en harmonie avec 1 seul modèle de pneu.  »

    monsieur pirelli nous prendrait pas pour des buses des fois?
    je suis le seul à penser que c’est une connerie innommable??

  2. Mani

    C’est un peu « light » comme test de pneus. Article sans intérêt et il semblerait sponsorisé par Pirelli…

    “En fait, tout l’électronique et les réglages de l’auto sont calibrés de sorte à travailler en harmonie avec 1 seul modèle de pneu. ” => qu’est ce qu’il ne faut pas entendre…

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