Le préparateur DMC expose une réalisation sur la base de la berlinette du constructeur de Maranello. Appelez cette déclinaison MCC Edition.

Quand on découvre ces images revient inévitablement à l’esprit une question : sur une auto de l’acabit de la Ferrari 458 Italia est-il nécessaire de procéder à différentes retouches soient-elles légères ? Il y a les pour et les contre.

Cette Ferrari 458 Italia signée DMC gagne pour sa part différents éléments de carrosserie à l’instar des nouveaux boucliers, jupes latérales, lèvre avant en fibre de carbone et encore diffuseur ou aileron arrière et prises d’air. Le résultat est à découvrir à travers plusieurs illustrations visibles ci-dessous.

Un sentiment peut-être sur cette version de la berlinette frappée du cheval cabrée ?

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Source et images : DMC.

5 Réponses

  1. Yann PLUSQUELLEC

    Tout l’esprit du Design Italien des 50 dernières années tend vers le « LESS IS MORE », vers plus de pureté, vers le minimalisme, l’allègement visuel, c’est à dire la suppression de tout ce qui est superflu ou inutile, et « l’intégration » de ce que l’on ne peut pas supprimer, c’est à dire de le rendre invisible au maximum, pour au final obtenir un objet sans fioritures, dont la forme soit directement liée à sa fonction, et sa beauté jugée à la façon dont les contraintes liées à son utilisation auront été traitées pour se faire oublier.
    Ici, dans le cas d’une Ferrari 458 Italia de « série », on peut dire que sans l’ombre d’un doute, le contrat est rempli. Pas une de ses formes qui ne soit pas dictée par sa fonction de voiture rapide, avec ses nécessités d’ordre physique (poids, répartition des masses), aérodynamique (appui,tenue de route), mécanique (refroidissement), etc… Vous n’y trouverez RIEN qui ne soit là dans le seul but de faire « joli », pour faire « style ». Une Ferrari jamais ne « fait style », elle EST le style par elle même, sans artifice ni gadget superflu.
    Mais dans le cas de cette « transformation », les images parlent d’elles même… Et reprenez juste le texte qui les accompagne dans l’article, ça se passe de commentaire. Je cite: « nouveaux boucliers, jupes latérales, lèvre avant en fibre de carbone et encore diffuseur ou aileron arrière et prises d’air. » Cette liste à la Prévert, tout ça c’est du rajouté, de la pacotille inutile, de l’épate-gogo, du maquillage outrancier… C’est la négation même de l’esprit Italien, qui dénature véritablement tout le savant travail fait par Ferrari et ce qui fait sa renommée mondiale.
    En résumé, d’une beauté pure et lumineuse, on fait une péripatéticienne racoleuse et vulgaire. C’est beau, le « business »!

  2. Rom

    Assez d’accord en ce qui concerne cette 458 mais je ne la trouve pas si moche que ça quand même. On reste assez loin de certaines préparations (cf. prépas du salon de Genève) et elle ressemble un peu à la version Speciale. La même unie, dans une teinte foncée (voire anthracite), elle ressemblerait à s’y meprendre à la version sportive du constructeur!

  3. Yann PLUSQUELLEC

    Je suis d’accord, il y a bien pire dans le genre. C’est le « mécanisme » que je critique, et je reconnais que mon commentaire est effectivement trop sévère pour ce modèle en particulier.

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