1 Malgré le retour en Europe la semaine dernière, l’hégémonie Mercedes n’a pas bougé. En se rendant en principauté sur ce circuit au cœur du centre ville de Monaco, bien loin des repères traditionnels, l’heure du changement a peut-être sonné. La philosophie du circuit de Monaco est totalement différente des autres tracés. Ici, les pilotes tutoient constamment les rails . Les sensations ne sont pas les mêmes et un accident est vite arrivé…

2 A la vue de la bataille menée entre les deux pilotes Mercedes à la fin du dernier Grand Prix d’Espagne, si Mercedes maintient sa compétitivité, le duel des flèches d’argent pourrait tourner à l’avantage de Rosberg. Hamilton n’a en effet gagné qu’une seule fois à Monaco et c’était en 2008 sur McLaren. La dernière victoire sur ce circuit c’est son équipier Rosberg qui l’a décrochée, Hamilton ne finissant qu’à la quatrième place.

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3 Les réglages des monoplaces n’auront rien à voir avec ceux effectués à Barcelone. Le tracé de Monaco est étroit, par endroit bosselé et possède des enchaînements très serrés. Au total, 19 virages composent ce circuit, autant dire que les monoplaces à l’aise dans les virages et performantes en appui feront de la principauté leur jardin !

4 Monaco sera une première pour Pirelli et l’année 2014. En effet, l’équipementier italien proposera pour la première fois ses pneus super-tendres du fait d’une faible sollicitation des pneumatiques. Ils se caractérisent par leurs bandes rouges. Il faudra également bien analyser les plans de chaque équipe et même construire sa stratégie suivant la probabilité d’entrée de la voiture de sécurité qui casse réellement le rythme et surtout la température des pneumatiques. Outre les gommes super-tendres, Pirelli mettra également à disposition des écuries ses pneus tendres.

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5 La piste de Monaco a la particularité d’être peu abrasive, c’est-à-dire qu’elle use moins les pneus au frottement. Les glissades devraient être au rendez-vous surtout avec ces nouvelles motorisations turbo généreuses en couple. De ce fait, il pourrait y avoir du spectacle et malheureusement des accidents. A la fois étroit et peu abrasif, voici ce qui fait tout le charme de ce tracé mythique où seuls les meilleurs réussissent à s’imposer.

6 Si la vitesse moyenne au tour de ce circuit n’est pas élevée (156 km/h), les moteurs seront tout de même mis à l’épreuve surtout à bas régime. Les V6 turbo tourneront à plein régime peu souvent, c’est la souplesse de ceux-ci et le couple développé à basse vitesse dans les enchaînements lents qui permettra de prendre l’avantage sur les autres concurrents.

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7 La Mercedes est très rapide en ligne droite et ça tombe bien, à Monaco, il n’y en a pas ! Une seule zone de DRS existe. Cette zone d’activation se situe au même endroit que le GP de l’an passé, celui passant devant les stands. Dans les chiffres, Monaco est le Grand Prix possédant la plus basse vitesse moyenne et de ce fait, l’appui mécanique prend plus d’importance que l’aérodynamisme.

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8 Cette course ne devrait pas être le théâtre du sursaut orgueil de Ferrari. Après l’arrivée de Marco Mattiacci pour remplacer Stefano Domenicali, Luca di Montezemolo annonçait alors un changement radical pour son écurie. Il souhaitait plus d’efficacité et de rapidité dans le développement de ses monoplaces. Pour autant, Fernando Alonso ne constate pas vraiment d’évolution depuis l’arrivée de Marco Mattiacci et il semble encore prendre la température faute d’expérience. Le renouveau ne devrait pas être pour ce week-end.

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9 L’écurie championne du monde plus proche que jamais ? Les pilotes Red Bull ont été les plus performants pour tenter de venir à bout de Mercedes en Espagne. Ricciardo troisième et Vettel quatrième auront à cœur de continuer la bataille avec Mercedes. Monaco est en plus un atout de taille pour la RB10 très à l’aise dans les virages et profitant d’appui mécanique remarquable.

10 Partir de la pole position sera, comme à Barcelone, une carte importante dans le jeu monégasque. Il ne faut pas être un as pour comprendre que l’étroitesse de la piste participe amplement à la difficulté de dépasser. Attention cependant aux rebondissements car à Monaco, tout est possible !

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Images © Daimler/Hoch Zwei, McLaren/LAT, Ferrari/Ercole Colombo, Red Bull/Getty
Circuit : formula1.com

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