Les 10 clés du Grand Prix F1 d’Espagne

1 Le circuit de Barcelone est un tracé rapide avec de nombreux virages. Long de 4,65 km, les pilotes enchaîneront 66 tours pour un total de 307 km. Avec 16 virages en tout, nul doute que l’appui des monoplaces et le grip des Pirelli vont être les principales clés de cette course. L’équipementier proposera ses pneus mediums et durs.

2 Barcelone pourrait marquer le retour des autres écuries derrière Hamilton et Rosberg. Près de trois semaines sans course ont permis aux équipes d’améliorer leurs monoplaces à la suite des quatre premiers Grand Prix. Ce retour en Europe, avec un circuit mieux connu des pilotes, devrait venir perturber l’hégémonie de Mercedes récemment décrochée. Après sa victoire l’année dernière, Alonso, sur ses terres, aura également à cœur de satisfaire son public en espérant que sa Ferrari soit au niveau…

3 La vitesse de nouveau au rendez-vous avec deux zones de DRS. Malgré le manque d’ouverture pour les dépassements, les pilotes pourront pousser leur monoplace à bout avec une vitesse moyenne de 315 km/h dans la ligne droite des stands longue de près d’1 km. Elle demeure le meilleur moment pour doubler.

4 Programmé depuis quelques temps, Vettel arrivera à Barcelone avec un nouveau châssis pour sa Red Bull RB10. Daniel Ricciardo ne profitera pas de celui-ci dès vendredi mais devrait attendre jusqu’à Silverstone avant d’en bénéficier. Ce châssis ne sera pas totalement une nouveauté pour le pilote allemand qui l’a déjà utilisé lors d’essais à Bahreïn.

5 Le pilote qui remportera la pole position aura un atout de taille. Les virages multiples sur le circuit de Montmelo laissent en effet très peu de place aux dépassements. Sur les 10 dernières courses, seuls Michael Schumacher en 1996 et Fernando Alonso dernièrement ont réussi à remporter la course en débutant derrière la première place sur la ligne de départ.

6 La piste de Catalogne a la particularité d’être très abrasive. Les pneus seront mis à rudes épreuves et de ce côté les passages aux stands pourraient s’enchaîner troublant ainsi certaines stratégies dont celles d’Hamilton et Rosberg qui en ont déjà soufferts dans le passé… A titre d’information, le vainqueur 2013, Fernando Alonso, était passé par les stands quatre fois.

7 Pour revoir Red Bull aux avant-postes. La Red Bull évolue bien comme nous avons pu le voir au dernier GP de Chine. Moins rapides en ligne droite que les Mercedes, Vettel et Ricciardo ont de quoi se défendre dans les enchaînements de virages souvent gérés à haut rythme grâce à un châssis très bien conçu dans ce secteur.

8 Pour voir les améliorations de la Marussia MR03. A Barcelone, Marussia apportera quelques améliorations techniques mais surtout aérodynamiques à sa monoplace. La F1 d’origine russe devrait montrer un tout autre visage (dont un nouveau nez ?!) et sans doute améliorer ses performances pour battre entre autre Caterham. Le Français Jules Bianchi devrait également prendre un nouveau bol d’air en Espagne. Il profitera d’un nouvel ingénieur de course en la personne de Francesco Nenci depuis que Paul Davison a grimpé dans la hiérarchie. Les deux hommes travailleront néanmoins main dans la main ce week-end pour une transition en douceur.

9 Pour voir Force India assoir sa position. Malgré un classement serré, l’écurie Force India se place actuellement à une étonnante troisième place grâce notamment à un très constant Hulkenberg. Le pilote allemand se positionne à la quatrième place au classement des pilotes devant son compatriote et champion du monde Sebastian Vettel. Régulier et se plaçant toujours dans les points en observant les quatre derniers Grand Prix, Hulkenberg aura à cœur de défendre sa place ce week-end. A l’aise et confiant dans sa monoplace, le pilote devrait profiter de sa dynamique pour jouer les trouble-fêtes sur ce circuit exigeant qui ne pardonne rien aux pilotes en manque de communion avec leur machine.

10 Pour constater les améliorations de la Sauber C33 développées grâce à ces quelques jours de repos supplémentaires. Cette dernière se montrera ce week-end après une cure d’amaigrissement et quelques modifications aérodynamiques un peu à la manière de la Marussia. Nouvel aileron, ailettes, déflecteur ou encore capot moteur, la Sauber fera peau neuve.

Images © Daimler/Hoch Zwei, Lotus/LAT, Ferrari/Ercole Colombo, Marussia, Sauber
Circuit : formula1.com