Le célèbre fabricant de supercars français (eh oui, l’usine est en Alsace, à Molsheim) annonce avoir vendu sa 400è Veyron, une Vitesse ‘Jean-Pierre Wimille’ (2,13 millions d’euros hors taxes). Bon ok, Bugatti appartient au Groupe VW, dont le grand manitou, le terrible Ferdinand Piëch, avait tenu à faire de la Veyron un monument de puissance, de technologie et de facilité de conduite. Résultat, après un lancement difficile pour cause de manque de fiabilité en septembre 2005, la voiture ne s’est écoulée qu’à une cinquantaine d’exemplaires par an en moyenne. Il en reste en 50 disponibles (la production totale étant limitée à 450 autos), donc on imagine que la fabrication prendra fin en 2015. A titre de comparaison, la Ferrari Enzo avait atteint le chiffre de 400 fabriquées en 2 ans seulement, tandis que près de 1 300 Porsche Carrera GT sont sorties de l’usine en 3 ans. Est-ce à dire que la Veyron est un échec commercial ? Pas forcément, on ne trouve pas des acheteurs prêts à débourser plus de 2 millions d’euros dans une voiture neuve, fût-elle capable de dépasser les 400 km/h, à tous les coins de rue. D’autant qu’au contraire des Enzo et Pagani Zonda, la Veyron subit une forte décote, en raison notamment de coûts d’entretien colossaux. Néanmoins, le nombre étonnant de versions spéciales dont ce modèle a fait l’objet peut laisser penser que son constructeur a éprouvé quelques peines à les écouler… En tout cas, si vous disposez de 2,5 millions d’euros dormant dans un coin, vous savez qu’il vous reste un an pour acheter la voiture découvrable la plus rapide du monde.
400è Bugatti Veyron vendue, pas très glorieux…
