Nous avons pris le volant de la nouvelle DS3 cabriolet en version haut de gamme THP 155. Est-elle en mesure de rivaliser avec les Mini Cabrio et 500 C ?

La gamme DS 3 cabriolet commence à 18 800 € pour la version d’entrée de gamme équipée du trois cylindres essence 1,2 litre Vti de 82 ch en version chic. Notre version THP 155 se situe en haut du panier à 24 450 €. A noter qu’après la France, elle sera disponible dès le printemps au Royaume-Uni, le plus grand marché d’exportation de la DS3.

Technique

Le toit, bien sûr, est l’élément le plus distinctif. Identique à celui de sa rivale du côté de chez Fiat, ce n’est pas un vrai cabriolet mais plus une version à toit souple, qui se plie depuis le haut du pare-brise jusqu’à la lunette arrière, la voiture conservant ainsi ses montants latéraux. Le chef de produit DS3 nous justifie cela comme la volonté de conserver les éléments clé du design de la voiture, comme le toit « flottant », les montants de portière en aileron de requin etc. Mais on se doute bien que la motivation principale de Citroën sur ce point a été l’économie des coûts de modification de la structure et l’absence de surpoids.

La version cabriolet est plus lourde de 25 kg que son homologue classique, avec pour seule modification, outre le toit, une barre transversale arrière et quelques renforts. L’intérieur reste le même, et la DS3 conserve ses cinq places assises alors que le volume du coffre passe à 245 litres, laissant au passage 40 litres. Le toit peut être manœuvré électriquement jusqu’à 120 km/h, nécessitant 16 secondes pour s’ouvrir complètement. Parfait lorsque la pluie se met à tomber alors que l’on est au beau milieu de l’autoroute.

Au volant

Sans surprise, on retrouve les mêmes sensations qu’à bord de la DS3 classique. La conduite est plus souple et relaxante qu’une ferme Mini, grâce notamment à des suspensions à la course plus longue, bien que les revêtements vraiment dégradés ou les nids de poule arrivent encore à la prendre en défaut. Si la direction manque de ressenti, elle est assez incisive et il est possible d’adopter une conduite vive en virage relativement aisément. Si l’on pousse un peu plus loin pour atteindre ses limites, la DS3 va sous-virer progressivement, avec d’ailleurs une curieuse sensation de « déconnexion » au volant. Sachant que les acheteurs de ce genre d’auto n’atteindront que très rarement ces limites, il n’y a pas de quoi se formaliser cependant.

En évitant la solution vrai cabriolet, Citroën se passe ainsi des problèmes de rigidité inhérents à ce type de carrosserie. L’insonorisation est correcte avec le toit fermé et une fois celui-ci ouvert, il est tout à fait possible de s’entendre très aisément jusqu’à 120 km/h, grâce notamment à un petit saute-vent monté en haut du pare-brise.
Les points noirs se situent plus au niveau de la visibilité arrière quasi nulle à cause du toit replié qui vient se ranger pile dans le champ de vision (radar de stationnement offert en série, merci Citroën) et évidemment une insonorisation tout de même moins poussée que la version fermée, logique.

Le moteur THP 1,6 litre est toujours brillant, délivrant ses 155 chevaux dès les bas régimes et acceptant volontiers de monter dans les tours. Ce bloc, commun à la Mini Cooper S et à la Peugeot RCZ, arrive à allier performances très honnêtes et consommation mesurée, donnée pour 5 l/100 km en cycle mixte.

Face à la concurrence

La nature même de ce genre d’autos fait que la plupart des achats se feront sur la base du style et des possibilités de personnalisation. A titre de comparaison, une Fiat 500C Abarth de 160 ch coûte 23 500 € et une Mini Cooper S cabriolet de 185 ch demande 28 950 €. La DS3 cabriolet est plus pratique et raffinée que ces deux là.

Pour le reste

Le coffre s’ouvre de façon originale, mais pas du tout pratique pour qui mesure plus de 1,50 m.
Au chapitre motorisations, en essence on peut également opter pour le 1,2 litre 82 chevaux ou le 1,6 litre 120 ch. En diesel on retrouve le e-HDI 90. La version DS3 Racing 202 chevaux sera également disponible en cabriolet.

 

Edouard Alex

Essai : Citroën DS3 Cabriolet THP 155
Caractéristiques techniques Moteur : 4 cylindres en ligne turbocompressé 1 598 cm3 Puissance : 156 chevaux à 6 000 tr/min Couple : 240 Nm à 4 000 tr/min Boîte manuelle à six rapports CO2 : 137 g/km Vitesse maxi : 214 km/h 0 à 100 km/h : 7,4 secondes Consommation moyenne (constructeur) : 5,0 l/100 km Prix : à partir de 24 450 € en version THP 155
Moteur80%
Comportement70%
Qualité & Design75%
Confort & Pratique70%
Emotion70%
LES +
  • Plaisante à conduire
  • Conserve ses aspects pratiques
LES -
  • Visibilité arrière
  • On attend la version Racing
73%Note Finale
Note des lecteurs: (9 Votes)
62%

6 Réponses

  1. Japman

    En espérant que les ventes n’a pâtissent pas de la réputation pitoyable du bloc 1,6 THP qui casse .
    Et cela commence a faire énormément de bruit chez les clients PSA et même Mini qui ont la joie de partager ce moteur !!!

      • Japman

        Oui, c le 1,6L turbo développe conjointement entre PSA et BMW.
        Il existe en plusieurs déclinaison :
        – 150 Ch (DS3, 207)
        – 175 Ch (207RC)
        – 200 Ch (DS3R)
        – de 180 a 211 Ch (mini Cooper S et Mini CooperS Cooper Works)

        Et le plus terrifiant des extrapolations de près de 250Ch sont dans les cartons.
        Par contre les 2 constructeurs traites le problème de la même manière que ceux qui ont payé leur voiture moins chere se console il n’ont pas droit à moins de service !

      • kimball cho

        Bin ca promet, merci bien japman pour la réponse bien détaillée! 🙂

  2. DEBIL

    C une réussite malgré les inconvénient pour la visibilité, y-a-cas devenir un X MEN.
    Je verrais bien un Swap moteur avec 2L ou 2.2L pousser à 500 chevaux pour concurrencer le RS1 Quattro lui a un 5 cylindres bien gonfler histoire de tourner sur le Paul Ricard et passer dans Fast & Furious 7!!!

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