Moteur75%
Comportement70%
Qualité & Design75%
Confort & Pratique80%
Emotion65%
LES +
  • Agréable à conduire
  • Bonne palette de motorisations offertes
  • Sobre en carburant
LES -
  • Assez chère compaté à ses rivales
73%Note Finale
Note des lecteurs: (7 Votes)
77%

La nouvelle Volvo V40 ressemble plus à une berline à hayon qu’à un vrai break. Il faut dire qu’elle a fort à faire puisqu’on attend d’elle qu’elle succède à la S40, la V50 et la C30. Vaste programme… Saura-t-elle s’assurer de sa mission tout en procurant une conduite intéressante ?

C’est le premier nouveau modèle développé sous l’ère Geely, le repreneur chinois de Volvo depuis que Ford s’en est départi. Malgré ce divorce, les pièces mécaniques sont directement issues de la Focus, avec quelques améliorations propres à Volvo cependant.

Technique

Plus l’on va haut dans la gamme, plus l’on se retrouve en présence d’une vraie Volvo. Les versions diesel seront les plus populaires, soit en 1.6L Ford/PSA de 115 chevaux (CO2 : 94 g/km uniquement) ou bien en version 5 cylindres 2.0L Volvo de 150 ou 177 chevaux. Ces deux dernières versions basées sur le même moteur reçoivent chacune le patronyme un peu perturbateur D3 ou D4. En essence, la gamme commence par un 4 cylindres 1.6L Ecoboost d’origine Ford, disponible en 150 (T3) ou 180 chevaux (T4). Ils sont accompagnés par un 5 cylindres T5 d’origine Volvo qui dégage 254 chevaux et cube 2.5L.

Au chapitre innovations le tableau de bord ne comporte plus un banal compteur à aiguille, mais un écran à technologie TFT permettant de changer la disposition d’affichage des informations en fonction du mode sélectionné.  Le compte-tour est ainsi visible uniquement en mode « performance ». La sécurité, marotte de la marque, n’a pas été laissée de côté. Airbag piéton, qui soulève l’arrière du capot pour amortir le choc éventuel, et amélioration au niveau du système City Safety, qui peut stopper seul l’auto lorsqu’elle évolue à moins de 50 km/h (au lieu de 30 précédemment) et qu’un obstacle est détecté.

Au volant

Train avant renforcé et amortisseurs arrière Tenneco procurent à cette berline un notable agrément de conduite. La direction assistée recalibrée offre une prise en main plus nette et naturelle, on en oublierait presque qu’elle est gérée électriquement.

La V40 présente un comportement plus fluide que celui de la Focus, même dotée du châssis sport en option (roues plus larges, suspensions abaissées de 10 mm et plus fermes). La tenue de route dynamique fait de cette Volvo une agréable monture dans les petites routes de montagne.

La version T4 essence offre suffisamment de puissance et beaucoup de couple qui lui autorise une souplesse de fonctionnement appréciable. C’est onctueux et assez silencieux, mais la sonorité de ce moteur laisse entendre qu’il serait prêt à en donner plus si besoin. Notre voiture d’essai était équipée d’une boite Geartronic à six rapports et double embrayage, en mode sport celle-ci faisant du zèle en maintenant les premiers rapports engagés trop longtemps, les autres modes seront plus adaptés en conduite normale.

Nous sommes moins impressionnés en revanche par la version D4. Le moteur plus lourd handicap un peu le train avant, mais, plus gênant, il est associé à une boîte automatique à convertisseur de couple à l’ancienne, avec qui il ne fait pas bon ménage. L’arrivée de puissance au démarrage est trop violente, provoquant des à-coups et rendant une conduite coulée presque impossible. La meilleure offre en diesel est le petit D2, souple à bas régime et correct dans les tours grâce à son turbo.  Sa boîte manuelle six vitesses est la plus agréable du lot.

L’intérieur est très confortable et la finition arrive à la hauteur d’Audi, mais la disparition du compte-tour dès qu’on sort du mode « Performance » agace.

Face à la concurrence

La V40 se défend bien, elle est plus intéressante à conduire qu’une A3 si elle est choisie avec les bonnes motorisations et transmissions, et elle offre un design au moins aussi travaillé qu’une Giulietta d’Alfa Roméo.

Pour le reste

Volvo est déterminé à positionner sa V40 sur le segment premium, le premier diesel D2 en finition Kinetic coûte ainsi 24 980€, et la plus chère D4 en version Xénium 37 220€.

 

Edouard Alex

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