La Lexus IS-F apparue en 2008, c’était un peu celle que l’on n’attendait pas. En particulier sur un terrain aussi rigoureux que celui des BMW M3 ou Audi RS4. On connaissait Lexus comme le grand parrain de la loi du silence, le plus radin des constructeurs en termes de decibels. Eh bien on peut dire qu’avec son IS-F, Lexus a négocié un sacré virage. Et avec panache. Un tournant qui s’est pris à coup de gaz, grâce à une propulsion animée d’un monstrueux V8. (Depuis, une certaine LFA est arrivée. Encore plus surprenante à bien des égards. N’est-ce pas…)
Dès son arrivée dans la cour des méchants, l’IS-F s’est avérée être une très sérieuse concurrente. V8 5.0 de 423 ch et 505 Nm, boîte automatique à huit rapports efficace et rapide ; la cerise étant un petit coup de gaz au rétrogradage. Et pour parfaire le tableau, son châssis comme son système de freinage sont à la hauteur. Le tout est à savourer pour le prix d’une BMW M3.
Seule petite ombre au tableau ; la japonaise est dépourvue d’autobloquant. Ce qui aura pu fâcher les puristes lorsque l’électronique est réglée sur off. Mais ceux-ci seront ravis de savoir que pour 2010, la berline aura maintenant un Torsen à glissement limité coïncé entre les roues arrière, de série.
De quoi muscler son jeu. D’après les ingénieurs de la marque, elle aurait gagné 2 sec sur un tour du Fuji Speedway (la piste sur laquelle elle a été développée, et qui est à l’origine du F qui suit les initiales IS). Ceci simplement grâce à la pose de ce différentiel. De quoi négocier les prochains virages avec encore plus de panache.
D’autres évolutions pour 2010 concernent la vie à bord : nouveau système de navigation avec disque dur de 40GB, système audio Mark Levinson 5.1 ou intérieur cuir blanc – pour ceux que la musique du V8 ne satisfait pas et dont les enfants aiment à goûter dans la voiture. L’IS-F n’en oublie pas qu’elle est une premium.
Une réussite qui se confirme. On attend la suite ; une GS-F…?

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