Ca y est, nous en savons enfin davantage sur la remplaçante de la 147 ! Tout d’abord, voici nos premières impressions d’ordre visuel. De prime abord, la Giulietta mélange style latin et germanique, faisant preuve d’un travail de volume ainsi que d’un jeux de lumière subtils. Moins charmeuse que la 147, elle reste cependant très séduisante. A l’intérieur, on découvre une belle qualité des matériaux, avec notamment un tableau de bord principalement moussé. Sur les modèles sportifs, Alfa Romeo a opté pour une jolie finition en aluminium brossé. A noter que le matériau au niveau du haut des portes s’inspire de chez Audi. Question habitabilité, l’espace à bord se situe dans la moyenne de la catégorie tandis que la capacité du coffre (350 l) est raisonnable, sans plus.

Avec ses 4,35m de long et 1,80m de large, la Giulietta affiche une masse de 1 280 kg. Sa plateforme lui est spécifique, avec notamment un train arrière multibras. Tandis qu’elle reprend les planchers de la Bravo, son train avant à jambes Mc Pherson se voit simplifié par rapport au système de double triangulation de la 147. Autre changement, une nouvelle direction électrique qui dit adieu à l’assistance hydraulique de la 147. Dénommée ‘Dualpignion’, elle provient du même fournisseur que Golf. Le système DNA agit quant à lui sur la pédale de frein. Baptisé ‘prefill’, ce système rend la pédale plus acérée en mode dynamique.

En motorisation essence, la gamme débute avec le 1.4 TB de 120 ch. Egalement disponibles, le 1.4 Multiair de 170 ch ainsi que le 1 750 TBI de 235 ch pour la version Quadrifoglio Verde. Cette dernière permet aux 1 320 kg de l’Alfa d’établir le 0 à 100 km/h en 7.2 sec pour une vitesse de pointe de 242 km/h.

Officieusement, le prix d’attaque se situe aux alentours de 21 700 €, le modèle Quadrifoglio Verde demandant quant à lui un chèque de 30 000 € environ. Ce n’est pas donné ! Espérons que l’équipement de série soit à la hauteur.

Fabriquée dans l’usine de Cassino, la Giulietta vise 100 000 commandes par an. Connaissant le succès des débuts de la 147, ce chiffre est réalisable.

Petit détail qui a cependant toute son importance. Des responsables de la marque nous ont affirmé qu’Alfa Romeo avait mis l’accent sur le ressenti des commandes ainsi que le confort. Cela voudrait-il dire que la sportivité a été quelque peu laissée de côté ? Pourvu que non ! Alfa Romeo semble pourtant petit à petit s’embourgeoiser, rôle qui devrait revenir à Lancia. Serait-ce un signe de l’imminente disparition de ce dernier ? A suivre…

Finalement, sachez qu’à notre grand regret, aucune version GTA n’est encore prévue.

 

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