Suite de l’histoire Mustang, épisode 2010. Ford a récemment présenté de nouveaux attributs qui serviront la plus célèbre des pony-cars. Un V6 3.7 remplaçant l’antique 4.0 de seulement 210 ch (on en était encore à 52,5 ch/litre, une puissance spécifique attestant d’un rendement particulièrement médiocre). Puis de nouveaux éléments ; boîte six rapports, suspension revue, nouvelle direction, etc. Cette nouvelle Mustang d’entrée de gamme bénéficie alors de ce bienvenu V6 3.7 de 305 ch et 380 Nm, plus économique et performant. Un bloc venant cependant chasser sur les terres de la Mustang GT équipée de son V8 4.6 de 315 ch – dépassé lui aussi – ; seulement 10 ch et 61 Nm les séparent. Ford ne pouvait donc garder côte à côte ces deux motorisations si peu distinctes l’une de l’autre en termes de puissance.
Voilà pourquoi après son V6, Ford annonce l’arrivée d’un nouveau V8 pour son modèle GT. D’un V8 4.6 de 315 ch, la Mustang GT passera à un V8 5.0 de 412 ch. Une sacrée montée en puissance. On attend des précisions sur ses caractéristiques et performances, mais ces dernières s’annoncent bien sûr en progression tandis que les consommations devront baisser. Les transmissions manuelle et automatique à six rapports seront également accouplées à ce nouveau V8.
La GT se replace donc en son rang, entre une nouvelle Mustang V6 de 305 ch et une Shelby GT 500 de 540 ch. Elle revient aussi au contact de ses deux principales concurrentes, deux autres américaines faisant honneur aux traits du passé : la Camaro SS et son V8 6.2 de 426 ch, et l’impressionnante Dodge Challenger SRT8 et son V8 Hemi 6.1 de 425 ch.
L’Amérique n’est pas encore prête à sacrifier tous ses mythes et traditions pour des autos plus ‘branchées’. On ne viendra pas s’en plaindre.
 

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