On attend le détail du plan de la marque pour les sept années à venir. Mais Dany Bahar, son jeune et nouveau patron, n’a pas attendu pour exprimer clairement son souhait de voir revenir un haut-de-gamme Lotus.
L’Esprit renaît ; c’est ce qui semble être la suite logique de ce genre de déclaration. C’est surtout une excellente nouvelle. Un retour qui avait pu être pressenti, supposé, lorsque la silhouette de l’Evora se dessinait. Que nenni. Mais déception et moue d’usage n’ont pas duré. L’Evora est une réussite.
Cette fois, l’Esprit revient, on y croit autant qu’on le désire. Second pas pour le retour de Lotus dans le segment du grand tourisme. Et c’est sous une robe retouchée de Lotus Exige qu’elle semble se cacher pour ses premières phases de développement. Les observateurs de ce mulet ont pu apercevoir une voie et des roues arrière particulièrement larges, préfigurant le train postérieur de la nouvelle venue. Des éléments rapportés difficiles à percevoir sur ce genre de cliché.
Les détails à propos de sa mécanique sont encore minces, mais la balance semble pencher du côté du V8 motorisant la Lexus IS-F ; dans une nouvelle définition. Lotus conserve quoi qu’il arrive son fournisseur Toyota. Le châssis sera lui issu de la nouvelle plateforme Lotus inaugurée par l’Evora (Versatile Vehicule Architecture). Elle annonce une maîtrise de l’équilibre dynamique des plus soignées. En bref, une Lotus.
Avec une nouvelle Esprit, le petit constructeur britannique va créer un troisième segment au coeur de sa gamme. Une GT qui entrera dans la danse des supersportives britanniques, allemandes ou italiennes. Lotus la décrit déjà comme un élément essentiel pour son image de marque, et l’expression ultime de son savoir-faire…
 

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