La petite Volvo rappelle par ses lignes quelques sympathiques productions venues du froid ; P1800 ES ou 480 ES. Son allure de petit break de chasse qui aurait reçu un coup de hache sur le haut de sa poupe, ou sa vitre arrière au dessin si particulier la rendent séduisante. L’atout charme est indéniable. Pour ne pas perdre cela au fil du temps qui passe, c’est alors l’épreuve du restylage qui intervient.
Simultanément avec celui du C70, il reprend le nouveau thème stylistique Volvo qui devrait petit à petit inonder toute la gamme, un design fidèle mais modernisé. Ainsi, la C30 évolue principalement autour de sa face avant, adoptant celle du XC60 ; bouclier profilé, nouveaux optiques et calandre en nid d’abeilles. La poupe quant à elle, très légèrement modifiée, garde la singularité qu’on lui connaît. À noter qu’une couleur fait son apparition, ‘orange flame mettalic’, que le choix de jantes s’agrandie, et que les sorties d’échappement sont davantage mises en valeur sur les D5 et T5.
L’habitacle a droit à quelques discrètes évolutions ; teintes ou matériaux. Ce sont peu de choses. Tout comme l’offre mécanique qui ne bouge pas, allant du très sobre 1.6 D DRIVe Stop&Start (3,9 l/100 km) au 5-cyl 2.5 de 230 ch. Une C30 T5 partageant sa motorisation ainsi que de nombreux dessous avec la Focus ST, et qui pourra maintenant bénéficier d’un nouveau châssis sport. Une option disponible sur toute la gamme, sauf pour la très économique et peu sportive version 1.6 D DRIVe. Ce châssis adopte des ressorts ayant une raideur 30 % plus importante, un système anti-roulis majoré ainsi que des amortissseurs aux réglages plus fermes. Autre évolution intéressante, la direction sera alors plus directe et précise, grâce notamment à un rapport de démultiplication plus faible. L’intérêt de cette ‘nouvelle’ C30 tournera donc autour de ce nouveau châssis sport.
Elle sera présentée à Francfort, production puis commercialisation suivront à partir de novembre.
 
 

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