C’est en septembre que le Spider 8C s’élancera sur les routes. Il n’y en aura que 500 sur notre Terre, les aliens ne savent pas ce qu’ils manquent. Il n’y en aura que 12 sur notre terre, la France. Autant dire qu’il sera bien difficile d’en croiser une sur nos routes, et c’est bien dommage, car à défaut d’en posséder une (comptez 215 000 € pièce, et il ne doit pas en rester beaucoup à ce jour), le plaisir des sens est à son paroxysme à l’approche d’une telle auto. Il est certain que personne ne peut résister à l’envie de croiser son regard. Même les plus blasés ou ignorants en matière d’automobile tourneront sans doute la tête à son passage. Car avec une ligne digne d’une Alfa Romeo et un moteur digne d’une… Alfa Romeo construite par Maserati avec des pièces Maserati/Ferrari, le son et l’image font bon ménage.
Par rapport au coupé 8C, seule la ligne de toit n’est plus la même, et quelques nécessaires renforts de structure font leur apparition. La capote en toile est actionnée par un mécanisme électro-hydraulique. Elle est équipée d’une vitre en verre et sera disponible en trois coloris : noir de série, rouge ou marron.
Sous le capot trône toujours le V8 4.7 (que l’on retrouve dans la GranTurismo S). Il offre ici 450 ch à 7000 tr/min et 480 Nm à 4750 tr/min. Les six rapports s’égrainent via une boîte robotisée à commandes au volant avant d’atteindre jusqu’à 292 km/h. L’exercice du 0 à 100 km/h s’effectue en 4,5 sec, c’est 0,3 sec de plus que ce qu’annonçait Alfa Romeo pour le coupé. Mais ça n’est pas le plus important, le plaisir de conduite n’est pas à deux ou trois dixièmes près.

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