C’est au salon de Genève que la firme d’Hethel dévoilera une Evora au superlatif. Une Lotus Eovra 400 présentée comme la plus rapide et la plus puissante des Lotus jamais homologuées pour la route. Le décor est posé.

Trop sage et anémique l’Evora ? Lotus revoit sa copie. En profondeur. Et dévoile la plus radicale, puissante, rapide et allégée Evora 400.

Le style, chacun en jugera en découvrant les images d’une Evora radicalisée. C’est ce que cache cette Evora 400 qui permet de mieux la situer encore. Comme son nom le laisse suggérer, elle dispose d’une fiche technique assez croustillante.

On retrouve en effet le V6 3,5 litres et son compresseur produisant 400 chevaux (50 ch de plus que l’Evora S) à 7 000 tr/min et 410 Nm de couple entre 3 500 tr/min et 6 500 tr/min (boîte manuelle ou boîte auto et, inédit, différentiel autobloquant Torsen). Plus supercar que GT, cette Evora 400 revendique une vitesse de pointe de 300 km/h pour un 0 à 100 km/h plié en 4,2 s. L’appui à 240 km/h est supérieur de 32 kg.

Son poids à sec est annoncé à 1415 kg. Elle s’offre donc une diète d’une vingtaine de kilos entre sièges Recaro et jantes plus légères. A noter aussi un freinage renforcé avec des disques à l’avant de 370 x 32 mm et de 350 x 30 mm à l’arrière. Elle est chaussée en caoutchoucs Michelin Pilot Super Sport de 235/35 et 285/30. A noter enfin un habitacle revisité comme le poste de conduite. A revoir plus en détails encore au salon de Genève.

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Source et images : Lotus.

7 Réponses

  1. Rom

    Je préfère 1000 fois la version S de 350 chevaux au look bien plus élégant, melant à merveille la sportivité et la discrétion.
    Cette nouvelle version perd totalement sa classe inimitable et on pourrait même croire qu’il s’agit d’un tuning de mauvais goût!
    En revanche, ce petit coup de jeune à l’intérieur est franchement le bien venu

  2. Rowhider

    D’accord avec ROM, je préfère la fluidité de la version S : l’arrière est moche, on dirait du tuning de mauvais goût.
    Quant aux 400ch, c’est franchement pas trop tôt vu ce qu’il y a en face. J’espère pour Lotus qu’elle saura faire mieux qu’un Cayman GT4 parce qu’à côté lui est franchement magnifique. (Même si je n’y crois pas trop)

  3. Yann Plusquellec

    Je ne suis pas d’accord avec votre jugement de tuning de mauvais goût. Le bouclier avant, par exemple avec son design anguleux, ne se marie finalement pas si mal avec les lignes souples de la voiture et lui apportent un côté moderne et agressif qu’est loin d’avoir la 350 S avec ses rondeurs presque rétro. De même pour la face arrière qui intègre tous les « trucs  » et « tics » des voitures de sport modernes ( aileron, extracteurs, orifices de ventilation moteur…) avec beaucoup de maestria, en respectant le style original tout en lui apportant la virilité et la modernité qui lui faisaient un peu défaut. Cette remise à niveau, c’est du très bon travail de designer, c’est ce que je retiens, parce que je vous assure que ce mariage qui reste harmonieux entre des lignes tendues et modernes et les rondeurs fluides et souples du modèle d’origine, c’est un vrai exercice casse-gueule. Et là, moi je trouve que c’est parfaitement réussi.

  4. Speed

    Et je pense que dynamiquement on peut compter sur Lotus pour en avoir fait un pendant routier de la formidable version course GT4 qui sévit de l’autre coté de la Manche. Là le Cayman GT4 trouverai à qui parler!!!

  5. Rom

    Moi c’est vraiment la découpe du bouclier AV qui me gêne. Les prises d’air sont trop imposantes, trop anguleuse et elles comptent complètement l’harmonie de la ligne et la pureté du dessin. Et la bande de led qui n’est pas continue amplifie cette fausse note. Dommage, elle parait pourtant attrayante! D’autant plus que l’Evora est une vraie bonne sportive!

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