Mine de rien, Audi a attendu 9 ans pour renouveler son gros SUV Q7. Et à cette occasion, le constructeur aux anneaux revoit intégralement sa copie. En effet, le nouveau Q7 se fait plus compact (-3,5 cm en longueur et – 1,5 cm en largeur) et surtout plus léger (- 325 kg !) que son prédécesseur. Ainsi, en version 3,0 l TFSI, il ne pèse ‘que’ 1 970 kg, malgré ses 5,05 m de long. Ceci s’explique par l’emploi d’une nouvelle plate-forme, qu’il inaugure, composée de plusieurs types de matériaux, dont de l’acier et de l’aluminium (41 % du total de la structure). Voilà qui tranche avec le nouveau Mercedes GLE

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Esthétiquement, on croit reconnaître à l’avant un SUV Citroën… Le profil paraît très classique, et l’arrière 100 % Audi. Dommage que les courbes laissent place à des lignes aussi raides, mais c’est n’est qu’un avis personnel. En tout cas, le Cx de 0,32 est très bon pour ce type de véhicule.  L’habitacle, lui aussi parfaitement dans la tradition maison, est annoncé plus logeable que celui de l’ancien Q7.

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Audi insiste aussi sur le fait que le nouveau Q7 se montre plus dynamique à conduire, grâce notamment à un centre de gravité abaissé de 5 cm. Le châssis abandonne ses doubles triangles au profit de d’essieux à 5 bras (ressorts pneumatiques en option), et un dispositif à 4 roues directrices arrive en option. La transmission intègre une fonction de vectorisation de couple et les moteurs (tous des V6) gagnent tous pas mal de chevaux, tout en consommant 26 % de moins qu’avant en moyenne.

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Le 3.0 TDI développe de 218 à 272 ch selon les versions (de 204 à 245 ch auparavant), le 3.0 TFSI 333 ch (contre 272) et, surprise, un TDI plug-in dénommé e-tron quattro sera disponible un peu plus tard. Au programme, 373 ch, 700 Nm de couple, 250 km/h au maxi,  56 km d’autonomie électrique et 1,7 l/100 de consommation moyenne normalisée soit 50 g/km de CO2 (le cycle d’homologation européen est une aberration, on sait…). En revanche, le V8 4,2 l disparait de la gamme, et si l’ancien Q7 a eu droit à  une incroyable version V12 TDI, le nouveau se déclinera en 2,0 l TFSI (4 cylindres) pour les marchés américain et chinois.

Ces blocs s’attèlent à une boîte automatique à 8 vitesses et commande séquentielle. A la base, le couple est réparti selon un ratio de 60/40 entre l’avant et l’arrière, mais le premier chiffre peut atteindre 70 et le second 85 en fonction de l’adhérence.

La moitié du communiqué de presse concerne les gadgets électroniques. Vous voulez le détail ? Moi non plus. En gros, le nouveau Q7 peut rouler tout seul dans les bouchons, génère son propre wifi, offre des tablettes à ses passagers arrière, plusieurs modes de conduite au ‘pilote’ , adapte son comportement au trafic et à la signalisation routière (qu’il reconnait), indique si un cycliste arrive quand on ouvre une portière, tend les ceintures de sécurité s’il détecte une situation d’urgence et fait le café. Non, ce dernier point est un gag.

Toute cette technologie devrait se répandre chez les hauts de gamme du Groupe VW dans les années qui arrivent, en attendant, le nouveau Q7 sera présenté au salon de Detroit en janvier.

6 Réponses

  1. Rom

    Il change tout mais reste laid! Dommage. Mentions spéciales à la calandre AV, au bourrelet au dessus des feux AR (qui paraissent en plus mal placés) et à ses antibrouillards dans le PC AR!
    L’intérieur, en revanche, est très joli.

  2. PLUSQUELLEC Yann

    Je suis d’accord avec Natlin. Bien que je n’aime pas (du tout) ce genre de caisse, je trouve que ce nouveau Q7 n’a aucun mal, mais alors AUCUN, à être plus beau que l’ancien. Il est beaucoup mieux proportionné, plus racé, plus stylé, plus dynamique, à la fois plus léger et nerveux (visuellement) que l’autre veau gonflé aux hormones. Et son intérieur est tout simplement magnifique.

  3. François

    Esthétiquement, on croit reconnaître à l’avant un SUV Citroën…Ils ont même osé placer sur la calandre quatre cercles qui rappellent que les SUV Citroën ont quatre roues!

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