Vous pensiez que la Tesla Roadster était la seule voiture de sport électrique dérivant de la Lotus Elise ? Eh bien voici la Detroit Electric SP:01, qui reprend le même principe, à ceci près que la base est l’Exige. Une base à peine maquillée, ce qui avait déçu les observateurs quand la marque avait dévoilé un premier concept au salon de Shanghai 2013.

Elle a revu sa copie puisque sur la version finalisée, l’arrière a largement été redessiné dans un style ‘fast-back’. Nous vous laisserons seuls juges de l’aspect. Notons tout de même la présence d’un aileron et d’un diffuseur arrière, censés améliorer l’appui et donc, les qualités dynamiques. De ce point de vue, la Tesla ne décevait déjà pas, mais la Detroit doit progresser vu sa vitesse maxi très nettement supérieure : 250 km/h au maxi  (contre 205). Cela dit, le 0 à 100 km/h est moins bon : 3,9 sec contre 3,7. De plus, avec ses batteries de 37 kWh de capacité, la Detroit Electric SP:01 se limite à 288 km d’autonomie quand la Tesla Roadster Sport en revendiquait 350… La puissance s’établit à 210 kW (215 sur la Tesla) et la couple à 280 Nm, contre 400 à sa rivale. La SP:01 se rattrape quelque peu avec un poids inférieur, 1 175 kg contre 1 240, donc pourrait se révéler dynamiquement plus vive.

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Vous vous direz sûrement que ce constructeur américain est drôlement gonflé de s’inspirer à ce point de Lotus. En fait, son patron n’est autre que Albert Lam, qui dirigeait autrefois… Lotus Enigneering. Pas de hasard donc, et il n’est pas le seul à avoir eu cette idée, en plus de Tesla, puisque Dodge avait présenté l’EV en 2009, un concept électrique sur base Lotus Europa S.  En 2008, Lam a recréé Detroit Electric qui, entre 1907 et 1939, avait produit près de 13 000 véhicules. Souhaitons au moins la même longévité à la marque ranimée, qui vendra ses modèles en Europe dès 2015. Pas difficile vu que l’usine se situe en Angleterre.

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