Fini le teasing ! Le constructeur de Sant’Agata Bolognese dévoile la Lamborghini Huracán LP 620-2 Super Trofeo. La remplaçante de la Gallardo éponyme est avancée.

La future star des épreuves monotype de  Lamborghini Blancpain Super Trofeo series c’est donc elle, la Lamborghini Huracán LP 620-2 Super Trofeo, cousine pistarde de la Lamborghini Huracán de route.

Appelée à reprendre logiquement le flambeau de la Gallardo du même tonneau, elle gagne 10 ch à 620 ch par rapport à la version  route mais voit sa cavalerie strictement envoyée aux roues arrière comme son nom l’indique. Son poids recule alors, logique sans la transmission intégrale, pour s’afficher à 1270 kg contre 1420 kg.

Révélée à The Quail, en marge des différentes manifestations autour du Concours d’Elegance de Pebble Beach, la sportive italienne a aussi bénéficié de nombreuses améliorations d’ordre aéro (diffuseurs, aileron, prises d’air) tout en gagnant différents réglages optimisés pour la course et la catégorie GT ainsi que des gommes Pirelli spécifiquement développées.

Elle se pose aussi comme oeuvre commune entre le département course de Lamborghini (la division Squadra Corse) et la firme italienne Dallara bien connue en sport auto.

Débuts en course programmés l’année prochaine aux quatre coins du monde ce évidemment en série Lamborghini Blancpain Super Trofeo.

Lamborghini_Huracan LP 620-2_Unveiling Stephan Winkelmann - Giampaolo Dallara - Maurizio Reggiani Stephan Winkelmann presents the Lamborghini_Huracan LP 620-2

Source et images : Lamborghini.

7 Réponses

  1. Speed

    Première base de développement pour la future GT3 du Taureau ? Créer et engagée (au moins la première année) directement par Squadra Corse et plus Reiter Egenireeing , qui devient du coup simple « client »!!!

      • Yann PLUSQUELLEC

        Là, je ne suis pas de ton avis… Lamborghini est capable du meilleur comme du pire. La Huracan « de base » étant le meilleur, cette Super Trofeo tendrait pour moi vers le pire, en ce sens qu’on y décèle (de manière encore presque raisonnable, mais quand même…) la même inspiration extrémiste et caricaturale que les épouvantables Egoista et Veneno. Je n’adhère pas à cette volonté de faire du spectaculaire pour faire du spectaculaire.
        Pour les Egoista et Veneno, je dirais: « Beurk, trop, c’est trop ».
        Pour la Huracan, je dirais: « Bravo! Less is more … »
        Pour cette Super Trofeo, je dirais: « Limite! Plus ce serait déjà trop ».

  2. Speed

    Sauf que là on parle d’une auto homologué en compétition (certes en challenge mono-marque ou le constructeur fait ces propres règles) dont le but est l’efficacité ultime sur piste (voir un peu de fiabilité à ces plages d’utilisation,ces mieux pour les riches clients qui payent) et le respect d’un niveau de sécurité imposé par les législateurs internationaux sportifs (FIA) et politiques , l’esthétisme entre en compte en dernier voir pas du tout.

  3. Yann PLUSQUELLEC

    J’entends bien Speed, tu as raison sur le fond. En fait je répondais à Juju qui, lui, parle bien d’esthétisme.
    Je suis d’accord avec toi que sur une voiture de ce genre, l’esthétique passe au second plan. En théorie… Parce que tu ne peux quand même pas nier qu’il n’y a pas un souci esthétique EVIDENT qui a guidé cette réalisation, et pas seulement, et strictement, un souci d’efficacité. Par exemple, les ouvertures sur le capot avant, c’est du pur délire baroque Lamborghini. Idem pour le ramasse-miettes « futuriste » et les ailettes surlignés de rouge dans le bouclier avant. Ici on ne voit que 3 photos de l’avant. Mais quand tu vois la face arrière, c’est tout aussi clair. La lunette par exemple a été remplacée par des ouvertures hexagonales dans le genre de ce qu’on a vu sur la Sesto Elemento. Ok dans un film de science fiction pour la fantaisie et en mettre plein la vue, mais parler de rationalité et de stricte efficacité, c’est une aimable plaisanterie…

    • Speed

      Je pourrai répondre de manière longue et fastidieuse en détaillant sur chaque point, mais pour éviter la polémique je vais faire court. Je maintient que tout est fait dans un but d’efficacité maximum mais dans ce cas précis (ou sinon on fait de la F1) avec certaines notions d’esthétisme pour maintenir ne serai-ce qu’un lien avec le reste de la gamme de « série » et ces divers modèles aux catalogues. N’oublions pas que les pilotes sont avant des « gentleman » qui payent leur places et donc des clients de la marque ou des propects.
      De manière plus rationnelle, cela permet de « mutualiser » certaines pièces comme la fameuse grille d’aération de baie moteur qui remplace la lunette arrière classique dérivant d’autres modèles. Efficacité, gain en performance et longévité (moteur) et réduction des couts en prime. La cerise, qui est aussi le but ultime du sport auto.
      Après il faudrai réellement voir si cette pièce provient et qui dérive de qui!!!

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